Dans un courrier adressé au préfet, Jean-Luc Saint-Lambert réclame l’interdiction de la manifestation des agriculteurs prévue lundi. Il estime que leurs revendications ont été prises en compte.
Le maire de la Plaine des Palmistes estime que les revendications des agriculteurs ont été prises en compte et qu’elles ont été "satisfaites lorsque cela était possible". Il déplore donc la manifestation orchestrée vendredi dernier par les agriculteurs contre le Plan local d’urbanisme.
Ces derniers estiment qu’ils seront lésés par ce PLU s’il est adopté tel quel par le conseil municipal et qu’il y aura moins de terres disponibles pour leur exploitation. Un avis que ne partage, bien évidemment, pas le premier magistrat de la ville.
Pour le maire, la contestation première de ce collectif est le classement en ACO ( Agricole avec corridor écologique) des parcelles qu’ils revendiquent en A.
"Sur la vingtaine de personnes présentes,
- 4 sont des prétendants à la mairie venus apporter un soutien médiatique au collectif, dont un, concerné par l’arrêté préfectoral du BIOTOPE a eu écho auprès de Mme la Sous/Préfète et du directeur de la DAF, en plus d’un courrier du maire pour que sa situation personnelle fasse l’objet d’une nouvelle attention.
- Une dizaine de personnes d’une seule et même famille qui se dit producteur de goyaviers et qui ne conteste le zonage ACO que parce qu’il leur interdit toute construction ce qui, bien évidemment n’est d’aucune nécessité dans la production saisonnière de Goyaviers. Il est à noté que la demande initiale de la famille était un zonage en U (Constructible).
- Le couple Picard, meneurs du collectif ne sont pas concernés par le zonage ACo".
Les agriculteurs comptent bien réitérer leur mouvement demain. Jean-Luc Saint-Lambert en appelle donc au préfet et à "son pouvoir de police dans le cadre du maintien de l’ordre public pour interdire toutes les manifestations du collectif qui mettraient en danger nos administrés et les usagers de la route". Il réclame également "l’assistance des forces de l’ordre pour la tenue du conseil municipal du 29 mai prochain", lors du vote du PLU.
Jean-Luc Saint-Lambert "condamne l’intention du collectif de procéder de nouveau à une prise en otage de la population ce lundi, les mets en garde contre toute récupération politique et précise que l’intégralité des demandes du collectif a été satisfaite, et ce de façon individuelle".