Les 20 et 27 septembre prochains, se tient la législative partielle sur la 2e circonscription. Contexte particulier lié au Covid-19, la campagne des candidats se déroule majoritairementsur Internet.
Ce dimanche 20 septembre, les élécteurs de la deuxième circonscription sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau député.
Cette élection législative partielle se déroule dans un contexte très particulier, les candidats réalisent donc une campagne 2.0. Nous avons suivi deux candidates, Karine Lebon soutenue par la gauche, et Audrey Fontaine par la droite.
C’est la dernière semaine de campagne pour les candidats à la législative partielle dans la deuxième circonscription. Si les affiches, tracts et voitures sonos sont très visibles, les candidats s’affichent aussi sur les réseaux sociaux. Pour les électeurs, ce moyen de communication est devenu essentiel.
"Il faut marcher avec notre temps, tout se passe sur les réseaux, Insta, Facebook... Si on n’a pas ça on n’est pas dedans, on ne peut pas se faire connaître."
"Si le candidat est déjà présent sur les réseaux sociaux, c’est plus facile pour lui, il donne de l’importance dessus, pour moi c’est important."
Sur les 14 candidats, en tête des abonnés sur les réseaux sociaux Karine Lebon, candidate de gauche soutenue par Huguette Bello. Pour elle, le nombre d’abonnés n’est pas significatif.
"Ce n’est qu’un outil car les réseaux sociaux ne font pas les élections. Il faut aller à la rencontre des gens. On est obligés aussi de passer par les réseaux sociaux pour se faire connaître, nous avons 1 700 abonnés."
Pour Audrey Fontaine, candidate de droite soutenue par Joseph Sinimalé, les réseaux sociaux permettent de cibler les électeurs et de faire vivre la campagne en temps réel malgré la crise sanitaire.
"La cible des réseaux sociaux c’est les jeunes, 25-40 les plus présents sur la toile. Quand une dynamique se crée sur Facebook, elle est partagée par les parents et grands-parents."