RAPHAEL BLOCH/SIPA
Alors que l’élection législative partielle approche à grand pas à La Réunion, on vous explique pourquoi on vote ces 20 et 27 septembre, en dehors de toute campagne électorale nationale.
Les élections législatives ont lieu tous les 5 ans, après l’élection présidentielle, afin que les Français désignent les députés, qui siègent à l’Assemblée nationale. Ces députés, élus au suffrage universel direct, se présentent par circonscription. Il y a 577 circonscriptions en France, et donc 577 députés élus.
Le 27 septembre prochain sera élu le prochain député de la deuxième circonscriptoin de La Réunion (qui en compte 7 au total).
Depuis 1997, Huguette Bello est députée PCR (Parti communiste réunionnais), élue de la deuxième circonscription de La Réunion. L’élue a dû démissionner de son poste de députée le 8 juillet dernier, après avoir été élue maire de Saint-Paul.
En effet, les élus ne peuvent plus cumuler les mandats. Son colisiter, Olivier Hoarau est également maire, et ne peut donc pas lui succéder. Il a fait le choix de rester maire du Port plutôt que devenir député à la place de Huguette Bello.
Cette deuxième circonscription se retrouve sans député ! C’est pourquoi est organisée au mois de septembre cette élection législative partielle.
Les élections législatives partielles sont donc prévues dans les cas où il faut remplacer un ou une député : en cas d’annulation d’une élection par le Conseil constitutionnel, de démission, ou - comme c’est le cas aujourd’hui - une incompatibilité avec un autre mandat. Ces élections doivent être organisées dans un délai de trois mois après la destitution.
Ainsi, les électeurs de La Possession, du Port et une partie de Saint-Paul sont invités à venir voter le 20 septembre prochain pour le 1er tour, et le 27 pour le deuxième. 14 candidats sont en lice, pas toujours connus des habitants.
Voici les candidats :
Alain Bénard, Jean-Philippe Desby, Jacques-Elie Dijoux, Audrey Fontaine, Karine Lebon, Hary Grondin, Michelle Lartin-Graja, Laurence Lougnon, Rémy Massain, Charles Moyac, Jean-François Nativel, Philippe Robert, Patrick Serveaux, Davilla Verdun.
Le mandat du vainqueur de cette élection à venir sera particulièrement court puisque son siège de député sera remis en jeu lors des élections législatives de 2022.
