De nouvelles mesures vont être soumises au vote la semaine prochaine. Le point sur ce que le prolongement de l’état d’urgence sanitaire proposé par le gouvernement va changer.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce samedi et s’est en grande partie penché sur la question de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire.
L’ensemble des annonces faites par le Gouvernement ce samedi seront par la suite soumises au vote du Sénat et de l’Assemblée nationale en début de semaine prochaine. Rien n’a pour l’instant été acté.
Le Gouvernement souhaite donc prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 24 juillet. Mais des modifications seront apportées aux restrictions prises notamment pour plus de souplesse.
Cela ne remet pas en cause le déconfinement qui doit toujours avoir lieu à partir du 11 mai dans les zones "vertes" (dont La Réunion) sur la carte de circulation du Coronavirus en France.
Ce projet de loi sera présenté devant les parlementaires avant le rendez-vous du 7 mai où les modalités du déconfinement seront expliquées et détaillées.
- La quarantaine et l’isolement que lors de l’arrivée sur le territoire national ou en arrivant sur un territoire ultramarin.
- Création d’un dispositif d’aide pour les professionels de santé libérale et de transports ambulatoires : une compensation a été élaborée et permet de couvrir les charges de ces professionnels.
Suivi des malades et cas suspects
- Nouveau fonctionnement du contact-tracing :
Niveau 1 par les médecins, niveau 2 par l’Assurance maladie et niveau 3 par l’ARS. Il s’agira d’une plateforme numérique uniquement accessible par les "brigades de tracing". La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a été sollicitée et prépare un avis sur le sujet.
Commerces
- Nouvelles mesures pour les commerces qui ne seront plus soit ouvertes, soit fermées : des aménagements pourront être faits au niveau des horaires et de la densité d’accueil pour qu’ils puissent rouvrir.
Contrôles des déplacements après le 11 mai
Les adjoints de sécurité, les réservistes de la Police et de la Gendarmerie, les agents de sécurité des transports pourront sanctionner le non-respect des règles.