Dans un courrier en date du 16 juillet, le maire de Sainte-Rose a déclaré se retirer de l’AMDR et par conséquent sa ville. Suite à cette annonce, le président de l’association Serge Hoareau lui répond dans une lettre. A l’origine de cette démission : une étude sur l’Octroi de mer commandée par l’AMDR à l’association des maires de France.
La lettre de Serge Hoareau :
Par la présente, j’accuse réception de votre courrier en date du 16 juillet 2024 et prend acte de votre décision de démissionner de l’Association des Maires du Département de La Réunion (AMDR) qui, jusqu’à présent, rassemblait l’ensemble des 24 communes et 5 Établissements Publics Intercommunaux (EPCI) de La Réunion.
Une décision soudaine, unilatérale et que je regrette d’autant plus, car je m’efforce, depuis ma prise de fonction à la présidence de l’AMDR, d’être un président rassembleur et à l’écoute de tous les Maires et Présidents d’EPCI dans l’intérêt supérieur de notre territoire et de nos concitoyens.
Afin d’éviter tout isolement de notre île, et toujours dans l’intérêt supérieur de La Réunion, j’ai également noué une relation de confiance et un dialogue constant avec l’Association des Maires de France (AMF) et les autres associations départementales ultra-marines.
C’est dans ce cadre, et avec la volonté de mutualiser nos moyens et ressources, qu’a été commandée l’étude sur l’Octroi de mer avec l’AMF. La problématique de la vie chère étant commune à l’ensemble des départements et territoires d’Outre-mer, il nous apparaissait légitime de faire front commun sur cette question. L’immense majorité des maires ultra-marins, et donc Réunionnais, ont d’ailleurs souscrit à cette démarche.
La vocation de l’AMDR est, et j’en suis le garant, de faire le trait d’union entre tous les Maires et Présidents d’EPCI de La Réunion quelques soient leurs bords politiques.
Nous étions parvenus ces dernières années à unir nos forces et je trouve désolant que vous ayez, pour votre part, fait le choix de la division.