Son statut de région ultra périphérique lui permet d’intégrer de nombreux débats mais notre île semble assez loin vue de Bruxelles.
Les problématiques de La Réunion sont mal connues des députés Bruxellois. Des dossiers spécifiques qui nécessitent d’être défendus dans l’hémicycle Européen. C’est le rôle de Younous Omarjee, député de la zone océan Indien. Il vient après Paul Vérgès, Margie Sudre, Jean-Claude Fruteau et Elie Hoarau qui se succèdent à ce poste depuis la première législature en 1979.
Autant de figures réunionnaises qui ont marqué le député espagnol, vice président du Parlement , "nous avons connu des parlementaires venant de La Réunion, ils ont toujours été des gens très responsables, s’occupant de tous les problèmes dont l’Europe s’occupe, en nous rendant plus conscients des problèmes ajoutés de La Réunion", a-t-il confié.
Des problématiques inhérentes au département comme, la dépendance économique, les conditions climatiques particulières et l’insularité qui sont prises en compte dans son statut de Région ultrapériphérique. Des particularités qui impliquent de s’intéresser à des dossiers spécifiques comme l’octroi de mer, l’agriculture ou la pêche.
C’est d’ailleurs souvent à travers ces thématiques que La Réunion est connue des députés comme l’explique Alain Cadec, vice président de la Pêche, "c’est un endroit stratégique pour notre pays. La Réunion avait besoin d’un appui au sein du Parlement Européen. S’agissant de la mise en oeuvre d’une interprofessionnelle pour la pêche à La Réunion, on s’était adressé à moi. C’est comme ça que je me suis intéressé aux zones ultrapériphériques".
Néanmoins, côté grand public, il reste quelques lacunes, comme en témoigne la réponse d’une jeune métropolitaine interrogée sur la localisation de notre île : "Dom-Tom", a-t-elle lancé hésitante.