Le président de la République a évoqué comment il procéderait pour les 600 jours restants de son mandat.
Emmanuel Macron a demandé au Gouvernement de lancer les procédures pour rendre le port du masque obligatoire dans les lieux clos dès le 1er août.
100 milliards d’euros seront déployés pour la relance économique, éducative et culturelle notamment.
Pour les violences policières, Emmanuel Macron veut généralement les caméras piétons.
Il souhaite toujours réduire le nombre de parlementaire et instaurer la proportionnelle.
Pour l’économie, il évoque le renouveau économique de la France via l’écologie.
Référendum sur la Convention citoyenne du climat : Le président veut un vote au Parlement avant de consulter les citoyens.
Une rencontre est prévue entre le chef du Gouvernement et les acteurs sociaux se déroulera en fin de semaine pour évoquer le calendrier des réformes.
Un dispositif inédit d’activité partielle de longue durée de 30 milliards d’euros visera à compléter les salaires, financer les formations.
Retour à l’école quasiment normal à la rentrée scolaire sauf nouvelle vague.
Nouvelle vague de Coronavirus : Les stocks sont "sécurisés" en terme de masques, respiratures et médicaments.
"Nos armées ont accepté de donner la vedette aux soignants qui, particulièrement cette année nous ont aidés. Ce 14-Juillet était particulier," déclare Emmanuel Macron.
"J’ai donné une image que je ne suis pas. Le jeu des maladresses a fait que cette détestation a pu être alimentée", assure le Président. "La haine dans le discours et la violence dans les manifestations ne peut pas exister."
Il ajoute : "Notre pays a peur et a une crise de confiance à l’égard de lui-même. Si nous nous écoutions nous-mêmes, on faisait moins bien que nos voisins, on était les pires ! Nous avons des passions tristes, des forces de division qui nous conduisent à ne plus vouloir avancer. C’était le cas quand je suis arrivé."
"J’ai sans doute fait des erreurs. Nous avons aussi eu le chaos. Il y a 4 ans, les attentats frappaient Nice. Nous avons vécu le terrorisme, les crises économiques à répétition, la crise d’un modèle méritocratique républicain qui est pour moi le plus gros de nos problèmes profonds."
"Tout cela n’est pas un accélérateur de confiance. J’ai mené des réformes tambours battants. C’est sur ce pacte que les Français m’avaient élu : la SNCF, l’école, les retraites, le travail. Nous avons lancé avnat la crise d’une réforme de la santé. J’ai donné l’impression que je réforme pour eux ou malgré eux pour transformer le pays en quelque chose qui ne les plaisaient pas. On n’a pas assez expliqué, pas fait assez vite, on n’a pas eu assez de résultat."
"Notre méthode pendant les 3 premières années a donné de la force pour passer la crise, une crédibilité internationale, une baisse des impôts, nous étions en train de moderniser le pays. Tout cela est positif. Mais la confiance n’a pas retrouvé le pays."
"Nous ne changerons pas de cap mais changer de chemin pour y arriver. Nous allons passer plus par le dialogue social, l’association avec les élus."
"Nous avons choisi Jean Castex. C’est un élu de terrain, d’une ville réduite. Il a une culture du dialogue social. Il s’est battu pour accompagner notre pays. Il connaît très bien la vie des élus locaux, les partenaires sociaux, la santé et les arcanes de notre modèle social. Il y a aussi la patte humaine. Il peut être celui qui va diriger cette équipe en étant plus à l’écoute pour relancer l’économie, réduire le chômage."
"Je revendique le dépassement politique. Nos citoyens nous ont élu là-dessus. On a une équipe avec des gens compétents qui sont dans la politique qui sont depuis des décennies, d’autres depuis trois ans, des personnalités de la vie civile."
"Je respecte l’émoi et la colère des choses justes. Je partage la cause féministe. Lutter pour l’égalité réelle effective entre les femmes et les hommes est un combat sur lequel je ne cèderai rien. Je veux être au rendez-vous des demandes des associations."
"Un responsable politique a fait l’objet d’une accusation grave il y a quelques années. Cette affaire a déjà fait l’objet de plusieurs enquêtes. Aussi vrai que je crois au causes justes, aucune n’est combattue justement si on bafoue les valeurs de notre pays."
"Toutes les informations dont je dispose sont partagées. Nous nous sommes astreints à une transparence quotidienne. Nous sommes sortis du premier pic qui nous a mené au confinement avec ces 30 000 déècs et un combat âpre mené par les soignants, les premières, deuxièmes, troisièmes lignes."
"On a réussi à endiguer la première vague. Les Français et Françaises peuvent être fiers d’eux."
"Dans des pays, ça repart très fort comme dans les États-Unis. Il y a des indices de remontée dans nos pays voisins, nous avons des signes que ça repart. Nous devons nous préparer."
Les déclarations du Préfet de La Réunion
Les images d’un 14-Juillet pas comme les autres à La Réunion