L’ascension de Didier Robert

 

Suite à la démission d’André Thien Ah Koon - frappé d’inéligibilité - , Didier Robert est entré sur la scène politique locale le 11 janvier 2006 en tant que Maire du Tampon, il était auparavant dixième adjoint de la commune et conseiller régional. A l’époque, Didier Robert considérait TAK comme "un père spirituel" et aujourd’hui, les deux hommes s’opposent publiquement.

 

Candidat aux élections législatives 2007, le vainqueur des Régionales 2010 à la Réunion avait alors remporté la victoire face à Paul Vergès avec 62,4% des suffrages contre 37,6% pour le leader du PCR (Parti Communiste Réunionnais).

 

Lors des élections municipales 2008, il est élu Maire du Tampon dès le premier tour avec 61,39% des suffrages, face à Jean-Jacques Vlody (35,76%) et Marie-Hélène Berne (2,85%).

 

Hier, le candidat de La Réunion en Confiance a remporté le second tour des Régionales 2010 avec 45,46% et il a officiellement annoncé qu’il cédera les clefs de la mairie du Tampon à Paulet Payet, l’un de ses adjoints.

 

Jeune et dynamique, Didier Robert a prôné tout au long de sa campagne la nécessité de changement pour la Réunion. A 45 ans, ce Tamponnais affiche un parcours politique particulièrement fourni. Après avoir grandi dans la commune du Tampon, Didier Robert a fait un passage au sein de l’Ecole militaire de la Ville pour s’envoler direction la métropole afin de suivre notamment des études supérieures de Sciences Politique à Aix-en-Provence.

 

Père de trois enfants, Dider Robert est aujourd’hui à la tête de la pyramide inversée, ce qui représente un tournant historique pour le département car depuis douze ans, Paul Vergès occupait le fauteuil de président et l’hémicycle du conseil régional était majoritairement peint en rouge, la couleur de l’Alliance.