Dans un communiqué, le maire de la Plaine-des-Palmistes, Johnny Payet, est revenu sur ses propos sur le 20 décembre et l’esclavage.
Communiqué :
En tant que Maire de la Plaine des Palmistes, ma position sur le 20 décembre a été mal comprise surtout quand elle a été reprise pour faire polémique. Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce qu’on veut vous faire croire. Il ne faut pas prendre un texte hors de son contexte pour en faire un prétexte.
Je donnais lors de cette émission de Réunion la 1ere mon opinion personnelle en réponse à un auditeur qui me demandait si en tant que descendant d’esclave je n’avais pas honte de représenter le RN. Et bien non en tant qu’homme libre refusant la victimisation perpétuelle j’ai répondu que MOI, Johnny PAYET, je ne le fêtais pas en famille. C’est un choix personnel et c’est mon droit.
J’ai exprimé mon désir de tourner la page sur un passé douloureux et de me concentrer sur un avenir meilleur pour les générations futures. Ma déclaration visait à encourager une perspective d’espoir et de progrès, en affirmant que les stigmates de l’esclavage ne doivent pas definir l’identité et l’avenir des Réunionnais.
Je ne renie pas mon passé mais j’ai tout simplement la volonté de ne pas enfermer notre communauté dans une continuelle victimisation. Nous devons nous tourner vers l’avenir avec optimisme, en bâtissant une société basée sur la résilience et le progrès.
Bien sur qu’il faut un devoir de mémoire et qu’il ne faut pas oublier le passé, ma commune commémore d’ailleurs ce jour, chaque année, comme il se doit et nous continuerons à honorer ces valeurs. L’histoire est importante, mais elle ne doit pas être un obstacle à notre développement. Ma volonté reste celle d’inspirer un changement positif et d’encourager l’émancipation collective.
Je regrette sincèrement que ces propos aient pu être mal interprétés ou aient causé de la peine. Mon intention n’était pas de minimiser l’importance de notre histoire, mais plutôt de souligner l’importance de se concentrer sur les opportunités et les défis actuels et futurs.
Je reste à l’écoute des préoccupations de la population et nous nous engageons à promouvoir une Réunion où l’histoire est respectée et célébrée, tout en œuvrant ensemble pour un avenir meilleur.
Vivre avec le souvenir du passe OUl, vivre dans le passé NON :
Moin ossi, Johnny Payet, mi koné oussa mi sorte et mi koné oussa mi sava.