Jean-Pierre Marchau représente des écologistes de EELVR dans l’élection législative partielle de la 7e circonscription. Posez-lui vos questions !
Jean-Pierre Marchau est un professeur de philosophie engagé dans la politique depuis plusieurs années. L’homme de 67 ans est le secrétaire régional d’Europe Ecologie-Les Verts Réunion depuis 2016.
"Nous avons un discours et une approche écologiste. Il y a des points communs sur le social, je suis le seul à avoir un discours écologiste. Pour être reconnu, il faut être présent aux élections. Il faut être présent pour défendre les idées."
"Je voudrai qu’il n’y ait pas de projet de carrière. Il n’y a pas que la carrière de Bois-Blanc mais aussi la méga-carrière de La Saline, au-dessus du lagon."
"C’est un enjeu parce qu’en 2019 pourrait commencer l’exploitation des carières."
"Je propose de faire comme Notre-Dame-Des-Landes. Il faut faire une commission de médiation en rencontrant les acteurs du terrain et propose des solutions en préconisant le tout-viaduc. Le problème est là. Si on va sur le tout-viaduc, c’est ce que préconisait le ministère de l’Ecologie, on aura pas ces projets destructeurs sur une côte qui est assez préservée."
"Je m’aperçois que tout le monde devient écolo à l’approche des élections. Bien sûr, je me présente pour défendre les idées. C’est le moment pour parler d’écologie."
"Je peux prendre l’engagement pour les associations qui travaillent dans l’environnement."
"Je suis pas contre la pêche. Il faut prendre le problème différemment. Je veux qu’on parle positivement de La Réunion parce qu’on aurait mis en place un système de prévention et d’alerte qui serait exemplaire et qu’on pourrait même exporter dans le monde entier. On n’a pas pris la mesure des problèmes, il y a beaucoup de facteurs. La commercialisation, je ne suis pas contre. Mais ce n’est pas ça qui va résoudre le problème."
"La chose la plus immédiate que l’on pourrait faire, je regrette qu’il n’y ait pas une revalorisation de la retraite. Et ensuite, décliner un plan de pauvreé. Au-delà de la difficulté de vivre avec peu de moyens, il y a aussi l’isolement. Il faut un service public."