En 2020, dans un contexte marqué par l’épidémie de coronavirus, le Grand Raid n’avait pas pu se dérouler. Serge Hoareau, président de l’association des maires de La Réunion réfute avoir demandé à la Préfecture l’annulation de l’événement.
"En 2020, les Maires n’étaient pas contre le Grand Raid et n’ont pas « demandé au Préfet l’annulation de la course »", met en avant Serge Hoareau.
Quelle est la raison de cette réaction un an après l’annulation de cet événement majeur organisé chaque année à La Réunion ? Le président de l’association des maires de La Réunion (AMDR) explique dans un communiqué qu’elle provient de la question d’un journaliste adressée au président du Grand Raid : "L’an passé, la préfecture a prononcé l’annulation de la course à la demande des maires. Quels retours avez-vous eu de la part des municipalités ?".
Serge Hoareau tient à rappeler le contexte dans lequel se trouvait La Réunion à cette période :" Une vague épidémique inconnue frappait La Réunion comme l’Hexagone et le reste du Monde. Des arrêtés préfectoraux interdisaient les rassemblements sur la voie publique et toute sorte de manifestation. Nous sortions d’un confinement généralisé décidé par le Président de la République et les variants faisaient leur apparition."
Et de poursuivre : "Les maires sont restés cohérents dans leurs réflexions et ne voulaient pas avoir à gérer des flux sur un espace public qui aurait été potentiellement porteurs d’une circulation virale, quand on sait que le Grand Raid draine 25 000 spectateurs."
Mais pour le président de l’AMDR, ce n’est pas à la demande des maires de La Réunion que le préfet a pris la décision d’annuler cette épreuve phare : "Le Préfet a donc pris ses responsabilités par un arrêté généralisé interdisant tous les rassemblements. Cet arrêté ne visait pas la seule manifestation du Grand Raid mais avait pour but la protection des personnes et la bonne gestion de l’espace public."
Serge Hoareau se félicite qu’un an après cette annulation, le Grand Raid puisse de nouveau avoir lieu : "Après un an de gestion de crise épidémique, nous pouvons avoir du recul pour mettre en place le Grand Raid, dans un esprit collectif, avec le respect des protocoles en vigueur."