Le 1er février, 12 maires de La Réunion rencontreront le président Emmanuel Macron dans le cadre du Grand débat national. L’occasion pour eux d’évoquer les problèmes spécifiques aux territoires des outre-mer.
Les maires des Outre-Mer sont invités par Emmanuel Macron à l’Elysée le 1er février prochain dans le cadre du Grand débat national. Parmi eux, Michel Vergoz, maire de Sainte-Rose.
Le maire de Sainte-Rose est l’un des premiers à avoir apporté son soutien à Emmanuel Macron pour la présidentielle. Un soutien qu’il renouvèle à l’occasion du Grand débat national.
"Je soutiens le gouvernement du président et je soutiens le Président. Alors après il y a des erreurs qui peuvent être faites mais c’est pas pour ça qu’on doit jeter tout de côté. Il faut aller au débat, échanger, discuter. Moi j’ai l’habitude de dire sur ce 3e mandat que je fais à Sainte-Rose que mon bureau est dans la rue. Bien sûr la rue se tend et qui mieux que nous, élus locaux, pouvons transmettre ce que nous entendons dans la rue."
- Stéphane Fouassin (Salazie et président de l’AMDR)
- Maurice Gironcelle (Sainte-Suzanne)
- Jean-Paul Virapoullé (Saint-André)
- Olivier Hoarau (Le Port)
- Jean-Claude Lacouture (Etang-Salé)
- Marco Boyer (Plaine des Palmistes)
- Daniel Pausé (Trois-Bassins)
- Michel Vergoz (Sainte-Rose)
En tout, 200 maires des régions ultramarines sont attendus le 1er février au palais de l’Elysée afin de rencontrer Emmanuel Macron. Vie chère, fiscalité, chômage... Tous espèrent qu’il reviendra sur les annonces faites par la ministre Annick Girardin lors de sa venue sur l’île.
La vie chère, le chômage, les contrats aidés, le logement... sont des thèmes qui seront certainement abordés.
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Selon Olivier Hoarau, maire du Port, ce déplacement est nécessaire pour interpeller le gouvernement. "Le mouvement des gilets jaunes c’est dire que je veux être protégé dans la République Française. Nous sommes dans une attente forte des mesures qui ont été faites".
Pour Stéphane Fouassin, "Nous avons un devoir d’aller à cette réunion du 1er février et pouvoir soumettre à la fois les difficultés que nous avons entendu à travers les réunions avec les Gilets jaunes. Nous allons essayer de faire entendre la voix de La Réunion."