Le premier tour de l’élection législative partielle de la 7e circonscription approche pour les 13 candidats. J-9 pour Gilles Leperlier, le candidat du PCR, prétendant au poste de député.
Gilles Leperlier est directeur de cabinet et candidat à la députation de la 7e circonscription. Il est investi par le Parti Communiste Réunionnais (PCR).
Le candidat semble loin d’être satisfait du "Plan pauvreté" du président Emmanuel Macron. "Je constate une fois de plus que les plus fragiles, les plus pauvres vont devoir attendre jusqu’à 2020 pour peut-être espérer une amélioration de leur situation. Dans le même temps, tout le monde peut constater que quand il s’agit des plus fortunés on a déjà donné 20 millions de cadeaux aux ultra-riches avec ce gouvernement."
L’année dernière Gilles Leperlier était candidat dans la 6e circonscription. Au 1er tour, le candidat a été éliminé avec 10,87% des suffrages exprimés.
Gilles Leperlier a été battu par Nadia Ramassamy mais surtout à cause de la désunion de la gauche. L’histoire semble se répéter, la gauche part une nouvelle fois désunie.
"Je suis un militant et partout où je suis je défend un projet réunionnais. Quand j’étais président de l’UNEF, quand je défendais les étudiants au Tampon notamment, on s’est battus pour ouvrir des filières qui manquaient dans le Sud."
Il ajoute : "Arrivé à Saint-Denis pour poursuivre mes études, j’ai continué à défendre les étudiants avec l’augmentation des logements étudiants, l’augmentation des bourses. Et également dans la bataille du Cospar j’ai sillonné toutes les communes de l’île pour défendre le pouvoir d’achat des réunionnais."
Sur la question de créer une force commune avec Emmanuel Seraphin et Perceval Gaillard et Jean-Pierre Marchau, le candidat déclare : "Je suis pour le rassemblement des réunionnaises et des réunionnais autour d’un projet globale et cohérent. Et c’est ce projet que je défendrais à l’Assemblée nationale."
Même s’il n’est pas dans la majorité présidentielle, Gilles Leperlier estime qu’un député peut avoir du poids au travers de ses actions.
"Souvenez vous de l’histoire, ma candidature s’inscrit dans la continuité des luttes que je mène depuis 15 ans. Mais aussi dans la continuité des luttes du PCR, notamment les parlementaires Élie Hoarau et Paul Verges qui ont obtenu l’égalité sociale à La Réunion."
Selon Gilles Leperlier, ils ont su convaincre les autres parlementaires et le gouvernement de la nécessité de mettre des lois adaptées à La Réunion. "Nous devons aujourd’hui, vu l’état de la situation, faire une nouvelle politique qui permettrait à chaque réunionnais de construire l’avenir de La Réunion."
Un internaute demande au candidat s’il est prêt à se battre pour défendre l’abattement de 30% sur les impôts réunionnais.
Ce à quoi Gilles Leperlier répond : "Oui, je me battrai parce qu’on voit aujourd’hui que les personnes qui payent des impôts, des taxes sont de plus en plus asphyxiées. Je me battrai également pour le retour de la défiscalisation sur les résidences principales ou encore la suppression des frais de donation entre enfants et parents."
Pour son programme, Gilles Leperlier estime avoir un projet global cohérent. "Quand on voit aujourd’hui, des personnes âgées qui vivent seules avec moins de 200 euros par mois et qui ne savent pas comment ils vont terminer le mois. Quand je vois des travailleurs qui se retrouvent également en difficulté, il est urgent de revaloriser les retraites dont les retraites agricoles."
Il ajoute : "Il faut aussi mettre une politique pour faire en sorte que les personnes de La Réunion qui ont les compétences puissent occuper les postes disponibles. Et nous savons que dans le secteur de la petite enfance, celui des personnes âgées, c’est dés maintenant qu’il faut mettre les personnes en formation."
Finalement, Gilles Leperlier explique qu’il défend également une offre de soin de proximité.
À la rencontre des électeurs de la 7e circonscription, une jeune fille se demande ce qu’il va faire pour les jeunes mais aussi pour les retraités.
"Aujourd’hui il y a des freins à l’emploi, des jeunes à la recherche d’un emploi on leur demande de l’expérience malgré leur formation. Donnons la chance à ces jeunes de montrer de quoi ils sont capables en enlevant la demande d’expérience sur les offres d’emploi et en valorisant la période d’essai."
Selon lui aujourd’hui, "50% des offres d’emploi ne passent pas par le Pôle-Emploi alors qu’on oblige les demandeurs de s’inscrire à Pôle-Emploi."
Finalement, concernant le mandat de Thierry Robert, le candidat déclare : "C’est le conseil constitutionnel qui a donné la meilleure note à Monsieur Robert et c’est pour ça que nous devons élire un nouveau député."