Le Premier ministre s’est exprimé ce mardi au sujet des mesures prévues qui ont provoquées la colère des Gilets Jaunes.
Edouard Philippe a notamment évoqué plusieurs sujets sur lesquels le gouvernement a décidé de ne plus avancer au même rythme.
Le gouvernement va geler le durcissement du contrôle technique automobile. Il n’y aura pas non plus la hausse des tarifs de l’électricité, du gaz au 1er janvier 2019 comme prévu.
Les nouvelles normes lors du contrôle technique prévues au 1er janvier prochain qui devait recaler les moteurs les plus polluants. Une mesure qui allait mener 15% des véhicules roulant au gazole à passer une contre-visite. Edouard Philippe a annoncé une suspension afin de "trouver une juste adaptation".
Edouard Philippe a annoncé un moratoire de six mois sur les principales mesures fiscales qui devaient entrer en vigueur au 1er janvier prochain. Parmi elles, la hausse des taxes sur les prix des carburants. Il s’agit bien d’un moratoire et non d’une suppression pure et simple de cette hausse des taxes.
Les prix à La Réunion des carburants et du gaz sont décidés par la préfecture. Ils ont été annoncés à la baisse fin novembre suite aux manifestations. La taxe régionale a aussi été suspendue.
"Il y a une écoute mais on ne la mesure pas en terme d’intensité. Après les images choquantes, graves, des Champs Elysées, il y a une partie de l’opinion qui se désolidarise."
"Il y a Marche en Arrière pour la République en Marche. On voit qu’on est au bord du précipice, qu’il y a une société politique qui a un front d’hostilité. Il n’y a eu qu’une suspension ! Mais le présent, c’est ça qu’on attendait : qu’on réponde aux petites retraites ! Les mesures proposées répondaient au 17 novembre. Mais on n’est plus au 17 novembre."
Visite d’Annick Girardin : "Il y a eu aussi une autre méthode. Une ministre est venue. On a parlé de courage. Il y a peut-être quelque chose à apprendre sur sa méthode."
"Le peuple ne veut pas repousser de 6 mois les régressions sociales mais tout simplement y mettre un terme pour aller vers plus de justice sociale et fiscale. Rien pour le smic ; rien pour les revalorisations des minimas sociaux ; rien pour les petites retraites ; Rien pour les aides aux logements ; rien pour alléger les charges des petites et moyennes entreprises ; rien pour le monde agricole... Pas un seul mot en direction de l’Outre Mer et de La Réunion en particulier."