Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, répond aux questions d’Yves Mont-Rouge dans "Ça Koz Politique" sur Antenne Réunion.
Maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts a été conseillère régionale, adjointe au maire, députée à deux reprises dans la 1re circonscription, secrétaire d’État à l’égalité réelle, ministre des Outre-mer. Elle est maire de Saint-Denis depuis 2020.
"C’est vraiment assez déstabilisant aujourd’hui de parler de toutes ces élections au moment où les gens sont plus inquiets pour leur santé que pour les élections. Ensuite on travaille depuis maintenant plusieurs mois à essayer de d’avoir la meilleure des solutions ça c’est le 2e élément et la meilleure des solution dans l’Union. L’Union j’y tiens je l’ai fait à Saint-Denis pour les Municipales et ça marche très bien nous allons continuer ce travail là préparer la meilleure solution et surtout faire que l’Union elle soit aussi au 2e tour parce qu’une élection se gagne."
"Je suis beaucoup sollicitée par le monde économique par les citoyens parce qu’il y a une crise de confiance vis-à-vis de La région sur la gouvernance, peu de transparence. Un constat d’échec sur beaucoup de sujets la jeunesse, la formation professionnelle les déchets la mobilité, etc. Les gens viennent de plus en plus me solliciter pour me dire qu’il faut y aller. Je m’y prépare avec cette volonté de faire une union large au-delà des approches partisanes parce que le chantier va être très compliqué."
"Nous aurons des candidats sur les 4 cantons, c’est 8 conseillers départementaux avec des jeunes candidats, des gens qui n’ont pas de mandat au Département donc je trouve que c’est très intéressant c’est aussi transmettre une expérience, être sur une élection sur leur nom. C’est leur combat, moi je serai à leurs côtés pour qu’ils arrivent à aller arracher cette cette victoire et porter leur projet leur vision de du travail du Département", met en avant Ericka Bareigts.
"Saint-Denis est plutôt verte au niveau de la crise sanitaire. Je pense que c’est dû aussi au fait que nous avons été confrontés à une grave crise et que nous avons tout de suite travaillé beaucoup et ancré les bons comportements chez les Dionysiens. Il faut être humble parce que tout peut basculer du jour au lendemain mais on est plutôt vert et on résiste quand même plutôt bien."
"Je pense qu’on doit faire cette solidarité sanitaire dans le bassin océan Indien et on doit préserver notre hôpital comme hôpital de référence et hôpital qui prend en charge la santé des Réunionnais. Si nous voulons maintenir ça, il faut absolument avoir un hôpital digne de ce nom sur Mayotte face à la crise et c’est pour ça que j’ai demandé au Premier ministre de le faire. Nous avons été en grande partie entendus puisque il y a un 2e hôpital qui est ouvert à Mayotte et il y a eu des moyens supplémentaires humains et matériels pour prendre en charge le plus possible à Mayotte."