Le député France Insoumise en visite à La Réunion s’exprime suite au rassemblement syndical et politique du 1er mai ce mardi.
Eric Coquerel est le député France Insoumise de Seine-Saint-Denis. Il est en visite à La Réunion à la demande de Jean-Hugues Ratenon qui fait partie de son groupe parlementaire. Il évoque la mobilisation du 1er mai dans l’île.
"C’est plutôt réussi pour un 1er mai. C’est pas le jour qui mobilise le plus. Je trouve que c’était plutôt bien avec un millier de personnes."
"Ce n’est pas les voyages qui me dérangent mais ce qu’il y fait. Il s’est aligné derrière la politique de Donald Trump aux Etats-Unis. Je lui souhaite le même destin qu’il y a 50 ans. En mai 68, le Général de Gaulle était en voyage."
"Il y a beaucoup de luttes et d’appuis des syndicalistes des étudiants et des cheminots. On voit des syndicalistes aux côtés des manifestants. Samedi, il y a une grande initiative où les choses vont commencer à converger."
"Il y a la possibilité d’une grande convergence fin mai. Nous devons montrer à Emmanuel Macron que nous sommes une majorité contre son programme qui casse le reste de l’Etat social."
"Il est nécessaire qu’on soit tous unis. Le vrai casseur, c’est Emmanuel Macron : l’université, le rail, la fonction publique. Si on le laisse faire, le pays sera défiguré dans 4 ans. Nous devons être tous unis dans l’actif."
"Jean-Hugues Ratenon m’avait demandé de venir pour mieux comprendre et l’appuyer. Les choses sont exacerbées à La Réunion : le chômage, la cherté, le manque de souveraineté alimentaire et énergétique. Il y a beaucoup de possibilité dans l’île au niveau de la mer, de la géothermie. Il est clair que la politique menée de l’austérité empêche le développement. Aussi, la fin des contrats aidés, c’est un drame pour l’emploi."
"Il faut permettre par des prêts financiers privilégier la diversification et qu’on arrête avec la spéculation des coûts. La monoculture est l’un des problèmes. On compte beaucoup à l’avenir sur la biomasse, sur l’énergie maritime. Il faut diversifier et ne pas avoir une monoculture."
"Il y a eu clairement des failles dans le système d’alerte. Des agriculteurs disent que s’ils avaient eu 24 heures pour protéger leurs cultures ils n’auraient pas tout perdu, il faut savoir aussi quand est-ce qu’ils seront remboursés ?"