Les élus réunionnais s’expriment suite à l’entretien mené par Emmanuel Macron.
Retrouvez l’entretien d’Emmanuel Macron
Je retiendrai le volet touristique. C’est 9% de création d’emplois à La Réunion. Avec les exonérations de charge, j’espère que ce sera plus. L’ouverture du ciel réunionnais a été annoncé, cela ouvrira peut-être la porte à des compagnies internationales. C’est important pour le développement du tourisme. Cela fait partie de la lutte contre le chômage. Le tourisme, c’est vaste comme secteur.
On a une marge de progression énorme sur la production locale. En aidant les industries, les agriculteurs, on va peut-être pouvoir créer de la richesse. Attention, il y a des règles, on est soumis aux appels d’offre. Le petit commerçant a du mal à suivre les gros trusts. Il faut un système qui permette aux maires de pouvoir privilégier les circuits courts.
C’est un jeune président qui est arrivé après la crise de 2018 après François Hollande. Il a de nouvelles idées et il essaie de pallier à tout ça. Il n’a jamais prétendu avoir une baguette magique. Il est arrivé à La Réunion pour constater les solutions. Il y a des solutions à court terme.
Mes services sont sur le qui-vive suite aux débordements. On peut imaginer, au départ, ce sont souvent des situations propices aux manipulations. Il y a une forme de ras-le-bol, de demandes qu’on ait à régler des problèmes urgents comme la situation de l’habitat à la Rivière des Galets. J’ai souhaité être au déjeuner pour lui poser des questions directes. Je lui ai demandé pourquoi les RHI prennent autant de temps ? Des familles me disent aujourd’hui qu’ils auraient pu avoir un logement mais l’ont perdu car l’Etat a retiré l’argent. Il faut maintenir, augmenter les financements sur la résorption de l’habitat insalubre.Je veux que sur les dix prochaines années, on sanctuarise les crédits d’accès au logement.
Vindémia : Il faut être vigilant. L’Autorité de la concurrence va examiner l’achat par GBH pas que sur un seul domaine mais sa position dominante même sur d’autres marchés afin de voir s’il n’y a pas une structuration des coûts avec une économie d’échelle par ailleurs.