Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale est allé à la rencontre des Enfants de la Creuse dont la responsabilité de l’État dans leur exil forcé a été reconnue récemment par le Parlement.
Samedi, lors de sa première journée de visite à La Réunion, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale a rencontré les membres de l’association des Enfants de la Creuse.
Ils étaient plusieurs à partager leurs témoignages en présence de la députée Ericka Bareigts et le président de l’Assemblée nationale.
Cette réunion fait suite à l’adoption par le Parlement d’une résolution mémorielle qui reconnaît la responsabilité morale de l’État. Mais les exilés de force veulent maintenant plus dont notamment le rapatriement de certaines familles à La Réunion.
Pour Ericka Bareigts, la reconnaissance est déjà un premier pas vers l’accompagnement. "Un travail psychologique, un accompagnement via les archives d’une reconstitution de leur vie personnelle, ils vont le faire, ils vont continuer leur combat", assure la députée.
Les Enfants de la Creuse veulent aussi avoir accès à leur dossier de la DASS, la réparation des dommages physiques comme infarctus, tremblements ou autres handicap. Les douleurs psychologiques sont sujet d’une réclamation, car ils souffrent tout comme leurs enfants.
A ces demandes, le président de l’Assemblée nationale : "après, nous verrons ! L’ensemble des députés vont discuter pour voir quelles sont les suites qui sont à apporter à cette résolution. Mais avant tout, il fallait briser le silence."