Emmanuel Séraphin, invité de l’emission "Ça koz politique" sur Antenne Réunion, a répondu aux questions d’Yves Mont-Rouge.
Secrétaire général du parti Pour La Réunion (PLR) créé par Huguette Bello en 2012. Il est 1er adjoint au maire de Saint-Paul depuis juillet 2020, président de l’intercommunalité Territoire de la côte Ouest (TCO) et président de l’Office intercommunal.
"Le temps des élections doit arriver quand ça doit arriver. Comme c’est prévu en mars 2021, je pense que les élections peuvent se réaliser à cette période là", estime Emmanuel Séraphin.
"Le gouvernement essaye de repousser après les Présidentielles, je pense que c’est un calcul électoral. Beaucoup de présidents de Région pourraient se présenter à la Présidentielle."
Les conseillers régionaux et départementaux ont été élus pour un temps. Il faut que le temps puisse être changé, surtout à La Réunion où la situation est très compliquée. Les deux mandats du président de Région Didier Robert montrent que nous sommes dans une situation catastrophique.
"Je respecte le choix d’Olivier Hoarau de s’être mis en congés de notre mouvement politique, il a un destin. Nous voulons un rassemblement des forces de progrès, de toutes ces formations politiques pour un projet pour La Réunion. Il faut trouver de l’emploi pour les 10 000 jeunes qui quittent le système scolaire et doivent partir de La Réunion."
"Le PLR a vocation à être présent mais la priorité, c’est le projet politique et comment on va le mener. Une alternance est possible, même la droite dit que la politique menée par la Région ces deux mandats mène au fond du gouffre."
"L’Ecocité ne se passe pas que sur Saint-Paul mais sur le Port et la Possession. Ces projets de développement durable et innovation doivent se faire de façon équilibrée sur le territoire. On a lancé en parallèle un projet de développement des Hauts pour garder notre patrimoine et notre culture. Il faut aussi apporter les services publics dans les Hauts."
"La Zone ouest doit être zone franche touristique pour d’une part maintenir l’investissement. Au niveau des hôtels, restaurants et gîtes, on a du mal à joindre les deux bouts."
"Au niveau de Saint-Paul c’est une catastrophe. La masse salariale a flambé, les investissements n’ont pas été réalisés. Et au niveau du TCO, avec le travail qui a été fait, on garde un certain équilibre car le TCO c’est 5 communes et les maires ont été regardant là-dessus. Mon défi demain est de mettre en chantier le TCO."