Le politologue a livré sur le plateau du 12h30 d’Antenne Réunion ses premières analyses sur les maires fraichement élus.
"Sur la liste des 14 communes, 7 sont clairement à droite", c’est sur constat qu’Yvan Combeau base son analyse. "On sent bien que le 1er tour était plus une victoire du centre / centre droit, d’ailleurs, on voyait les figures de Michel Fontaine, UMP et de Didier Robert du LPA qui avait appuyé la candidature de Monsieur Sinimalé dans son camp."
Des postures résolument tournées vers les régionales selon l’analyste,"les vainqueurs s’inscrivent tous dans cette dynamique, mais les régionales sont d’autres élections. On peut reprendre 2012, ou on nous faisait des projections sur les municipales. On voit que les projections concernant le PS n’ont pas fonctionné. C’est un autre scrutin, avec d’autres dynamiques", insiste Yvan Combeau, qui cite avec le cas analogue de 2014.
Il poursuit : "on va parler Europe, on va parler programme, on va parler développement, on va parler stratégie... là on était dans le local dans la disponibilité du maire. Il ne faut pas oublier le contexte aussi qui chaque fois a une influence extrêmement importante."
"Pour reprendre l’exemple de scrutin rapide on se rappelle 2001 où c’est la droite qui l’emporte dans une association anti-bidépartementalisation forte, et bien en 2004 c’est Vergès qui remporte la région. "
Finalement, concernant Didier Robert, le politologue reconnait que " le second tour lui est favorable !" En revanche selon lui, malgré un scrutin plus favorable à la droite, il faudra attendre qu’émergent de vrais "leaderships" parmi les 24 maires de droite ou de gauche, pour pouvoir présager de l’avenir.