Réélu à la tête de la mairie de Sainte-Rose, dimanche, lors du 2nd des élections municipales, avec 50,6% des voix, Bruno Mamindy Pajany revient sur la campagne menée et sur ses objectifs.
Bruno Mamindy Pajany juge la victoire "très très difficile". Les électeurs se sont particulièrement mobilisés à Sainte-Rose, avec 84,94% de participation enregistré dimanche, lors du second tour. Pour le maire réélu avec 50,6% des suffrages, Sainte-Rose est "l’exception". Il ajoute : "C’est une commune qui vote, on peut avoir la palme du civisme".
Il revient par ailleurs sur sa victoire "par surprise en 2001". Il reconnaît qu’occuper le poste de maire "est difficile dans le contexte d’aujourd’hui". Il évoque également les particularités de sa commune, ville "rurale où le taux de chômage avoisine les 50% de temps en temps".
Pour Bruno Mamindy Pajany, "la mairie a toujours eu une place centrale dans la vie des gens". Le maire qui s’est présenté Sans étiquette évoque également "l’affinité". Un paramètre qui implique que le vote peut se jouer "à quelques voix près". Il poursuit : "On essaye de faire de la pédagogie, de rassembler les gens pour dire on ne vote pas pour un maire, on le met là pendant six ans, c’est lui l’esclave de service". Le maire met en avant une "démarche participative".
62 voix séparaient Bruno Mamindy Pajany de son adversaire direct, Michel Vergoz (PS), qui a remporté 49,4% des suffrages. S’il reconnaît avoir mener une bonne campagne, il avoue avoir "loupé plein de choses dans la proximité". Il indique : "Les gens veulent voir leur maire, ils veulent causer". Il prône, en ce sens, une meilleure organisation pour être plus à l’écoute de la population sainte-rosienne.
Bruno Mamindy Pajany s’est par ailleurs exprimé sur l’affaire des injures taguées sur les murs de l’école de Piton. Des injures qui le visaient directement. "L’école c’est un lieu fort d’éducation, de socialisation. Quand on s’attaque à l’école, il y a un problème de fond". Il condamne ces insultes et ces dégradations.