L’invité du journal de 12h30 sur Antenne Réunion, Daniel Gonthier a emporté 55,26% des voix à Bras-Panon. Pas de second tour et cela fait 25 ans qu’un candidat n’était pas passé au premier tour.
"C’est un choix clair et net des Panonnaises et des Panonnais. Le combat était difficile dans les premières lignes parce qu’il y a eu de l’attaque, de la calomnie, mes co-listiers ont été attaqués dans leur vie privée, sur le podium, moi-même, mes enfants, ma femme… Je pense que ce n’est pas ça la politique et c’est bien que les Panonnais aient compris que chez nous il y avait un bilan, un projet et je pense que c’est ça qui compte et ça a compté."
À des votes de sanction à l’encontre des candidats de gauche, Daniel Gonthier répond : "Le fond de la marmite c’est parfois le meilleur et il était temps que l’on dise aussi que c’est un vote de sanction. J’ai demandé à ce que l’on sanctionne le gouvernement et le Président de la République en place. Parce que l’on en a marre. La misère, toujours la misère alors que c’est eux-même qui prenaient le reste. Le mensonge, lui aussi a été attaqué. Aujourd’hui, ce résultat nous renforce et donnera un signale d’alarme à toutes celles et ceux au gouvernement ainsi qu’au Président de la République pour comprendre que La Réunion a besoin d’un autre projet que celui-là."
Concernant le "référendum" mis en place par ces adversaires, "Pour ou contre le maire ?", il explique : "Quand on monte dans l’ascenseur, on redescend parfois, donc j’ai renvoyé l’ascenseur à monsieur Ratenon. Son petit nom gâté c’était "Gogo" mais on pouvait dire tout sauf "Gogo". Quand on revient sur la scène locale, il y a plein de petites choses que l’on peut faire avec humour et j’ai voulu faire cette politique avec humour parce que je pense qu’aujourd’hui on doit faire évoluer au troisième millénaire, la politique."
"Lorsque l’on commence ce combat, je veux qu’il soit loyal, je veux d’abord que l’on ne mette pas les moyens qui ne sont autres que les moyens reconnu par la loi, explique-t-il en réponse à Jean-Hugues Ratenon qui annonce qu’il s’agissait d’une machine électorale contre laquelle il ne pouvait pas gagner seul. Je me défendrais toujours pour cela parce que je pense qu’aujourd’hui que c’est ce dont La Réunion a besoin et ce que les Panonnais ont reconnu."