Président de la Région Réunion, Didier Robert est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Présentation des orientations budgétaires de la Région Réunion ce matin, sur la base des 7 piliers du programme de Didier Robert. Il maintient le rythme des investissements, tout en participant à la réduction du déficit national, donc avec 13 millions d’euros de moins de la part de l’État.
"Il s’agit d’être sérieux dans la mise en oeuvre de nos programmes et faire en sorte d’être au rendez-vous par rapport aux engagements que nous avons pris. Le premier est d’avoir un niveau d’investissement qui soit le plus important possible.
"L’an prochain nous consacrerons 60 % du budget, un peu plus de 600 millions d’euros à l’investissement pour accompagner le développement, la modernisation du territoire. Nous faisons aussi très attention à l’évolution de la section de fonctionnement pour veiller à ne pas avoir de flambée une année sur l’autre. Il y a une contrainte budgétaire fixée par l’Etat mais aussi des arbitrages en interne pour maintenir l’évolution de cette section de fonctionnement."
La Région tient ses financement de l’État, de l’Europe mais aussi d’une fiscalité directe et indirecte comme l’Octroi de mer ou encore la taxe carburant supportées par les Réunionnais. Le président de Région donne la proportion, le pourcentage de cette fiscalité dans le budget de la Collectivité.
"Le budget de La Région c’est environ 1,2 milliard d’euros chaque année. Sur cette enveloppe, la fiscalité, l’Octroi de mer et la taxe sur les carburants est de 240 millions d’euros chaque année", précise le président.
Concernant le prix des carburants à La Réunion qui doit s’aligner sur celui de la métropole d’ici 2022, Didier Robert avance : "Il y a une décision nationale du gouvernement prise il y a deux ans qui oblige à deux convergences : un alignement progressif du prix du gazole e de l’essence et le second est celui d’un alignement entre La Réunion et la Métropole. Pour La Réunion nous avons obtenu une dérogation particulière, pour obtenir une convergence qu’en 2025 en raison de l’écart de prix."
Les Réunionnais viennent de passer deux jours dans les bouchons. Le président de Région avait évoqué la possibilité d’emprunter dans un premier temps la première partie de la NRL sous réserve qu’elle soit raccordée au niveau de la Grande Chaloupe. Il clarifie sa position.
"Nous sommes toujours dans une logique globale. Ce chantier de la NRL par de La Possession jusqu’à Saint-Denis. Sur plus de 12 kilomètres, il doit nous permettre d’avoir une route modernisée et sécurisée. Sur 2019, il va y avoir le lancement du programme sur les deux derniers kilomètres.
Au total, sur les 12 kilomètres, 10 sont totalement engagés aujourd’hui. Pour terminer ce programme, nous allons avoir recours à la Carrière des Lataniers et celle de Bois Blanc dans le Sud (...). La possibilité d’un raccord fait partie des hypothèses de travail, mais ce n’est pas la solution que nous préconisons aujourd’hui."