Dimanche 1er mars 2020, la ville de Sainte-Suzanne accueille une marche pour le climat et la biodiversité.
Cette troisième édition à La Réunion répond à un éveil mondial sur la protection de l’environnement.
Ils étaient plus de 200 manifestants en mars 2018, et environ 1 000 un an plus tard. Pour cette troisième édition, à l’aube d’une nouvelle décennie, combien de marcheurs battront le pavé sur l’île de La Réunion ?
Le rendez-vous de la marche est donné au Bocage à Sainte-Suzanne dès 9h. Une boucle à pied sera réalisée sur le sentier littoral Nord. Le parcours sera familial et parsemé d’animations.
Si les marches pour l’environnement existent depuis des années, elles rassemblent aujourd’hui davantage de personnes à travers le monde et sont plus régulières. L’une des clés pour comprendre ce changement de dimension se situe sur la petite île d’Helgeansholmen, dans le Nord de l’Europe. En août 2018, une suédoise de 15 ans décide de braver l’autorité de son école en séchant les cours pour protester devant le parlement de son pays. Son nom ? Greta Thunberg.
Celle qui deviendra rapidement une icône planétaire défend l’idée qu’elle n’a aucun intérêt à retenir ses leçons si sa génération est condamnée à souffrir des dérèglements climatiques.
Depuis, la "personnalité de l’année 2019" du Times a inspirée une partie de la jeunesse mondiale à s’emparer des enjeux environnementaux. La multiplication des marches pour le climat comptent parmi les conséquences de l’audace de Greta Thunberg.
A la fin de l’année 2019, l’Union Européenne a décrété un "état d’urgence climatique". Selon les données et études statistiques sur le changement climatique, les émissions annuelles mondiales de C02 sont en hausse de 64% entre 1990 et 2017.