Signataire du courrier des parlementaire, David Lorion demande l’organisation de dépistages massifs. Le député LR a rencontré la ministre des Outre-mer cet après-midi.
Lors de cet entretien avec Annick Girardin, David Lorion n’a pas reçu de réponses suffisamment claires.
"D’abord elle a dit qu’on était toujours en guerre, mais elle ne nous a pas fourni beaucoup d’armes. Sur le confinement, enfin, on a été entendus. C’est une demande que les députés et sénateurs avaient fait depuis le 19 mars."
"Enfin, on va confiné les entrants, gérés directement par l’état (...) dans des lieux sécurisés. (...) Elle nous a confirmé qu’il y aurait 3 vols par semaine, pas plus de 200 personnes par vol, et pour tous les arrivants, un confinement très strict."
"On a une forte inquiétude. La ministre nous a dit aujourd’hui, qu’il y avait eu 429 000 masques arrivés depuis début de la crise, on avait un stock d’un mois. (...) Ces masques ne sont pas disponibles, certains soignants n’en portent pas. (...) Elle nous a dit non, le quota est arrêté, servi, il n’y aura pas d’autres quotas supplémentaire."
"Pour ce qui concerne les grosses associations et les collectivités, elle a dit, ce n’était pas à l’État de fournir les masques, c’était aux collectivités de faire les commandes. Il nous faut du matériel de protection, c’est inadmissible. La réponse n’a pas été claire."
"Si on arrête par confinement les personnes qui arrivent sur notre territoire il faut aussi dépister de manière plus massive, les personnes qui sont potentiellement porteuses de ce virus. La seule solution, c’est augmenter le nombre de tests.
Aujourd’hui on en fait 600 par jour, c’est largement insuffisant. Dans le bassin Sud, pour 400 000 personnes, il n’y a qu’un seul centre de dépistage, avec moins de 100 tests par jour. Au deçà de 3000 tests par jour, on va laisser dans la nature, un nombre important de personnes porteuses, qui vont transmettre le virus malgré le confinement."