Le président du Département évoque les orientations budgétaires de la collectivité mais aussi les réponses aux demandes formulées au président de la République.
Le président du Département fait le point sur les orientations budgétaires de la collectivité pour l’année 2019.
Cyrille Melchior revient sur les demandes formulées au gouvernement :
"Lors de mes rencontres avec le président et le Premier ministre, j’ai formulé beaucoup de demandes. La recentralisation du RSA en fait parties. Il n’est pas normal que le Département paie à la place de l’Etat. Nous sommes d’accords pour accompagner, mais la dépense relève de la responsabilité de l’Etat. Le président de la République nous a accordé un avis favorable. Il faut que les différents ministres travaillent sur le projet pour le concrétiser."
"Nous sommes en train de construire notre budget pour 2019. Pour cette année, il n’y aura pas de soucis, nous pourrons verser la totalité du RSA. Mais à partir de septembre, ce que nous donne l’Etat ne suffit pas. C’est le Département qui prend le relais et qui paie chaque mois 50 millions d’euros à la CAF pour verser le RSA."
"Nous souhaitons tous qu’il y ait moins de consommateurs de cigarettes. Je n’accepte pas qu’à La Réunion, les cigarettiers arrivent à travers la mise sur le marché de cigarettes non-homologués à contourner la taxe sur le tabac."
"Le nombre de fumeurs a baissé, c’est bien ! Ce que je ne veux pas, c’est que la recette qui doit être versée au Département soit gardée par les cigarettiers. Nous avons constatés une perte de 46 millions d’euros."
"Concernant la SPL Eden, nous sommes en train de construire un bel outil au service de La Réunion, de l’environnement, de la préservation de nos territoires. Lorqu’on évoque le salaire demandé pour la direction, celui-ci n’a pas été accepté et nous ne l’accepterons pas."
"L’histoire du SDIS est compliquée. Nous sommes en train de travailler avec le président et les personnels pour mettre fin à des dysfonctionnements."
"L’Etat nous annonce une baisse des contrats aidés l’année dernière, nous avons été pénalisés par le manque de personnel. Nous sommes en train de reconstruire une nouvelle façon de travailler. Nous avons réévalués nos moyens, nous aurons dans les jours qui viennent la possibilité de mettre à disposition pour réouvrir dans les meilleures conditions."
"Il y a d’autres filières, la filière goyavier qui a manqué de personnels, nous sommes en train de redynamiser ces filières qui ont été en peine en lien de la baisse des contrats aidés."