Pour pallier les difficultés économiques, le Département a annoncé ce mardi matin une série de mesures visant à soutenir les entreprises locales. Plus de précisions avec Cyrille Melchior, président du Conseil départemental.
Ce mardi 10 août, le président du Conseil départemental accompagnait des présidents des trois chambres consulaires : Chambre de Commerce, Chambre d’Agriculture, et Chambre de Métiers.
"Nous avons décidé de continuer à unir nos efforts pour accompagner les plus fragiles : accompagnement alimentaire et en matière de dépense d’hygiène, avec les chèques Capah (ndlr : chèque d’accompagnement personnalisé alimentaire et hygiène) que nous allons maintenir pendant toute la durée de la crise. De même que le pass bien-être qui bénéficie aux publics les plus fragiles et permet aussi à plusieurs entreprises de trouver de l’activité."
"Au-delà tout ça, le soutien à la commande publique, avec l’amélioration de l’habitat, en doublant les possibilités d’aide et d’accompagnement."
"Le doublement de l’amélioration de l’habitation, c’est plus de commandes pour les entreprises, notamment du bâtiment. Nous voulons aussi travailler sur le coût du fret. À La Réunion, nous sommes tributaires des importations. L’augmentation des matières premières impacte les entreprises. Pour la partie agricole, nous voulons élargir l’accès des produits locaux à nos collèges et cantines, car nous avons le devoir d’accompagner les producteurs locaux en matière agricole", met en avant Cyrille Melchior.
"Ce ne sont pas forcément des mesures nouvelles, mais élargies, maintenues, qui ont permis aux entreprises de survivre, et de surmonter cette crise."
Cyrille Melchior a évoqué la hausse du coût du fret : "Le Département ne peut pas accorder d’aides directes aux entreprises, la loi ne le permet pas. Mais nous pouvons intervenir à travers la commande publique. Lorsque nous signons des marchés de travaux publics pour faire en sorte que les clauses de révisions des prix soient mieux ajustées."
"Aujourd’hui, nous devons intégrer le fait que notre commande publique intègre l’augmentation du coût du fret", conclut-il.