En raison du contexte sanitaire, de nombreuses entreprises appliquent aujourd’hui le télétravail, une pratique qui se démocratise.
Certains employés étaient coutumiés du télétravail bien avant le confinement. Clément est habitué à cette pratique, une expérience positive pour lui, qu’il est prêt à retenter.
"Dans toutes les communications que l’on va passer, qu’on a passé ces derniers jours et pendant la période de confinement, c’est ’restez en télétravail si ça vous va’. Les locaux sont ouverts pour ceux qui n’ont pas la possibilité de le faire chez eux, mais l’idée c’est de continuer. On a vu les bénéfices pour tout le monde et aujourd’hui on a demandé aux gens et ils sont plutôt pour le télétravail, donc on va continuer", assure Clément.
Cette entreprise a minutieusement préparé ses équipes au télétravail. Le mode de fonctionnement doit être réfléchi pour permettre une efficacité optimale. Cela peut même s’avérer plus efficace que le travail au bureau.
"Pouvoir pratiquer le télétravail, ça part d’un modèle de management qui fait confiance aux personnes. Ce n’est pas parce que l’on est en télétravail que l’on est en vacances, au contraire. Ce que l’on constate, c’est que les gens ont même tendance à être beaucoup plus disponibles, sur des amplitudes horaires beaucoup plus larges, que quand ils sont présents au bureau. L’enjeux c’est de réaliser pourquoi on est employé et pas d’assurer une présence qui ne justifie pas toujours une performance", explique Yannick Berezaie, directeur général d’Isodom.
Toutes les entreprises ne sont cependant pas équipées pour mettre le travail à la maison en place. La pratique doit être démocratisée, surtout en période de pandémie.
Télétravail : les négociations avec le patronat pourraient aboutir à un accord, selon Laurent Berger