Président de l’association Pti Coeur, Aurélien Centon a décidé de se lancer dans la politique. Il est candidat à la députation sur la 7e circonscription.
Aurélien Centon est âgé de 27 ans. C’est le plus jeune des 13 candidats à l’élection législative partielle sur la 7e circonscription. Il s’exprime en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"J’aimerai tout d’abord remercier ma binôme, mon équipe, la population qui est de plus en plus nombreuse à nous soutenir."
"Je trouve que c’est formidable une Réunionnaise qui postule au perchoir. J’espère qu’elle va l’avoir Si j’étais député, je voterai pour elle parce que je suis Réunionnais. Si elle est entre, faut pas qu’elle change. Kan ou rentr’, ou devient un pied’bois sans racine."
"Nous, associativement, on a tout essayé et on va continuer de le faire. Mais on constate que notre message arrive par petits morceaux ou pas du tout. Je veux être un lien direct entre les réalités du terrain et l’Assemblée nationale. En étant député, je serai toujours auprès des Réunionnais. La plupart des politiques ont tendance à caresser les problèmes et à se réveiller pendant les élections."
"Je redis aujourd’hui, je n’ai pas d’ambitions. C’est une nécessité aujourd’hui. J’ai lancé un appel aux politiques pour faire ce que la population a besoin. Je dis pas qu’un politique peut tout faire, mais on doit faire le maximum. On nous a dit qu’on aurait un annuaire solidaire devant les caméras, mais on en a toujours pas."
"En tant que jeune, lorqu’on sort de l’école, on nous dit qu’on a pas expérience donc on nous embauche pas. Si jamais on nous donne pas la chance d’avoir l’expérience, comment va-t-on avoir l’expérience ? Donnons-nous la chance aux jeunes d’avoir de l’expérience."
"Nos ancêtres se sont battus pour avoir la liberté d’expression. Je suis un homme libre. Je resterai sans étiquette. L’exemple qu’on donne aujourd’hui à la jeunesse, c’est un groupe contre un autre et le plus fort gagne. La politique d’aujourd’hui est la politique d’il y a 100 ans."
"Je comprends et c’est pour ça que je suis candidat. Je n’y croyais plus ne pas être candidat. Quand je vous parle en tant qu’élu, vous me dites que vous pouvez pas faire en tant qu’élu. Quand j’appelle une télévision et une radio, vous pouvez alors faire les choses quand les médias sont là."
"Je m’adresse aussi au monde associatif, c’est pas parce que C’est pas parce qu’un élu donne des subventions qu’il faut marcher avec lui, ce serait de l’esclavage moderne. Je suis contre la carrière mais j’ai une pensée à ceux qui ont perdu la vie sur la Route du Littoral. Il faut trouver une solution et mettre les égos de côté. Le point commun, c’est la population. "
"Je vous dis que la politique doit évoluer. On doit mettre toute l’intelligence en disant ce qu’on va faire pour la population."