Le conseil municipal de Saint-Pierre a annoncé l’augmentation des impôts sur le sol communal. Une nouvelle accueillie avec difficulté par la population déjà malmenée par la crise du pouvoir d’achat.
La taxe d’habitation passe de 16,54 à 17,37%. Celle du foncier bâti de 28,61, à 30,04%.
Si les chiffres sont clairs, la justification de ces hausses est moins évidente à faire passer auprès des Saint-Pierrois.
L’équipe municipale a expliqué qu’elle devait faire face pour 2009, à des dépenses sociales non prévues.
Selon les élus, les chiffres en hausse du chômage, nécessitent une augmentation de l’enveloppe budgétaire accordée aux organismes sociaux.
C’est le cas pour le CCAS de Saint-Pierre qui a reçu un budget supplémentaire de 700 000 euros .
La commune compte 16 000 chômeurs, mais une prochaine comptabilisation doit revoir cette donnée à la hausse.
Roland Hoareau, de la majorité municipale en appelle à la solidarité des habitants : « Il faut aider les familles les plus défavorisées ».
À Michel Fontaine de préciser que depuis 2001, les taux n’avaient pratiquement pas bougé. « Ce qui n’a pas été le cas pour toutes les municipalités ».
Force est de constater que la crise et le chômage n’affectent pas les différentes communes de la même manière.
Ainsi pour rappel, la Possession a affirmé ce lundi qu’elle n’augmenterait finalement pas ses taxes pour 2009. Saint-Louis pour sa part a prévu une augmentation, dès avril, de 50 euros de ses plus bas salaires. Un effort communal qui représente 320 000 euros.