Vice-président du Département, Alain Armand a été condamné ce jeudi à 10 ans d’inéligibilité et 30 000 euros d’amende. Suite à cette décision de justice, il a accepté d’être sur le plateau du 12h30 d’Antenne Réunion.
Ce jeudi 7 novembre, Alain Armand a été condamné à 10 ans d’inéligibilité et 30 000 euros d’amende. Il a également l’interdiction d’exercer dans la fonction publique pendant 5 ans.
Le vice-président du Conseil départemental a été condamné en appel pour prise illégale d’intérêts en tant que président de la Sodiac. Il est invité sur Antenne Réunion.
"Je suis surtout interrogateur. Il y a 9 mois un tribunal me dit que je suis blanc comme neige et l9 mois après, je suis le pire des bandits, 10 ans d’inéligibilté, pire que Balkany. Pourquoi un tel changement de situation, alors que les faits ne changent pas. Il n’y a toujours pas d’attestation d’une prise illégale d’intérêts."
Alain Armand a annoncé sa décision de se pourvoir en cassation : "Il manquait une pièce au dossier. Dès demain le pourvoi en cassation sera déposé."
De retour devant le juge ce jeudi, Alain Armand a été condamné à 10 ans d’inéligibilité et 30 000 euros d’amende.
Lors de son passage devant le juge le 8 février, Alain Armand avait été relaxé. Mais le 10 octobre dernier, alors que le parquet avait fait appel, un an de prison avec sursis, 50 000 euros d’amende et 10 ans d’inéligibilité avaient été requis à son encontre.
Cette fois, Alain Armand a été condamné à 10 ans d’inéligibilité et 30 000 euros d’amende.
Le vice-président du Conseil départemental était suspecté de prise illégale d’intérêts en tant que président de la SODIAC.
Les faits remontent à 2015. Alors président de la Sodiac (Société d’économie mixte dévolue à l’aménagement immobilier), mais également gérant de la société 2A liée au Groupe Sobefi, une société privée consacrée elle aussi aux transactions immobilières.