Antenne Réunion
La mobilisation est toujours importante dans les rangs des Gilets Jaunes. Des dizaines de barrages ont été dressés et deux points de rassemblements ont été décidés : la préfecture et Le Port.
Les quelques 3 000 manifestants ont décidé vers 15h30 d’investir la route et ont marché dans les rues du Port. Ils se sont notamment rendus dans le secteur du Mc Do notamment.
Une vague jaune a pacifiquement évolué dans les rues du Port. Les Gilets Jaunes se sont ensuite rendus au Port Est.
Plusieurs groupes Gilets Jaunes arrivent au fil de la matinée. La foule grossit et dépasse le millier.
Une délégation de l’Est arrive et décide de se rendre au Port. Un groupe venu du Sud-Est qui n’a pas obtenu que le préfet sorte à nouveau pour les rencontrer décide aussi de les suivre.
Plusieurs bus sont mobilisés par les manifestants mais beaucoup décident aussi de s’y rendre à pieds.
Ils sont rapidement 2 000 personnes au rond-point des Docks.
En début d’après-midi, des prises de parole ont eu lieu au Port :
Des dizaines de barrages en cours
Les programmes de vols modifiés
En marge de cette manifestation, des individus se sont rendus dans le secteur de la SRPP. Les tensions ont été vives et des affrontements ont éclaté entre des jeunes et les forces de l’ordre.
Les Gilets Jaunes étaient mobilisés avant 7 heures du matin et avaient mis en place plusieurs barrages sur des axes structurants de La Réunion : dans le Nord, l’Est, l’Ouest et le Sud. Les transporteurs sont venus leur prêter main forte avec leur propre opération à Sainte-Suzanne.
Une délégation de plus d’une dizaine de manifestants a été reçue avant 10 heures ce matin en préfecture. Ils ont demandé au préfet de venir à la rencontre des Réunionnais.
Amaury de Saint-Quentin est donc sorti devant les grilles de la préfecture pour s’exprimer. Il a dû pour cela emprunter le porte-voix d’un manifestant. Il a ensuite échangé avec plusieurs Réunionnais présents dans la foule avant de quitter les manifestants pour reprendre les discussions. Des représentants de la société civile, des syndicats et des agriculteurs ont aussi été reçus à la préfecture.