Le gouvernement a présenté un projet de loi sur l’âge de consentement sexuel. Les parlementaires vont étudier la proposition.
Le gouvernement d’Emmanuel Macron a fait grand bruit depuis l’annonce d’un projet de loi qui vise à fixer le consentement sexuel à 15 ans.
Le texte a été présenté la semaine dernière au conseil des ministres et va être étudier par les parlementaires.
Maître Alex Vardin évoque les modifications que cela représente dans le monde de la Justice. Il précise notamment que le texte proposera un cadre juridique qui n’existe pas encore pour l’instant.
"Ce projet de loi a le mérite d’apporter une précision : les mots de majorité sexuelle et de consentement sexuel qui ne sont pas dans la loi."
"En mettant le terme de majorité sexuelle à 15 ans, chaque personne qui a une relation sexuelle avec une mineure de moins de 15 ans tombera sous le coup de la loi. La victime n’aura pas à apporter la preuve. C’est une mesure protectrice pour les jeunes. Ces personnes sont détruites, qui font des tentatives de suicide, ont par la suite une vie sexuelle débridée."
"C’est pas trop bien pour la fille, ses parents, pour l’honneur et tout. Si on fait ça jeune et qu’on tombe enceinte, on pourra tout suivre à l’école. Je ne me sens pas prête, par rapport à la fierté. Ce qui me fait peur c’est d’avoir des enfants ou des maladies."
"Je pense qu’à cet âge-là, on est pas encore prête, on est pas encore des femmes. On a tout le temps de découvrir ça. Pour l’instant, on doit plus penser à nos études qu’à des choses qui sont pressées ou urgentes. Les garçons essaient, ils sont intéressés. J’en connais qui ont déjà fait, mais elles me disent qu’au final, ce n’était pas ce qu’elle attendait, elles auraient préféré attendre."