C’est aujourd’hui que le Conseil constitutionnel doit statuer concernant le recours déposé contre l’élection de Nassimah Dindar.
Une fois encore, il faut souligner le fait que le Conseil constitutionnel ne juge pas l’honnêteté de l’élu. Le Conseil constitutionnel cherche à savoir si des irrégularités ont été de nature à modifier le résultat de l’élection…
Nassimah Dindar a été élue sénatrice avec une large majorité des voix (755 voix de grands électeurs sur 1 299 exprimés), il est serait donc difficile de justifier l’annulation de cette élection.
Pour rappel : c’est un charcutier de La Bretagne qui à l’origine du recours déposé contre l’élection de Nassimah Dindar. Vital Nirlo explique qu’il a "vu et entendu des magouilles pendant cette élection". Cela ne lui a pas plu et il s’est donc renseigné sur Internet avant de formuler ce recours. Il affirme également détenir des preuves.
Si l’élection de Nassimah Dindar est validée, ce qui sera vraisemblablement le cas, la présidente du Département aura 30 jours pour démissionner en raison du cumul des mandats. Ce qui nous mène jusqu’au 1er ou au 2 janvier 2018.
A noter également : la nouvelle élection pour la présidence du Département ne peut avoir lieu plus de 30 jours et moins de 12 jours après la démission effective, ce sera donc entre mi et fin janvier.