Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer est en visite à La Réunion jeudi et vendredi. Il est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
"Mon but n’est pas de faire des annonces chiffrées mais de montrer mon intérêt pour La Réunion. C’est la première fois qu’un ministre de l’Éducation nationale vient pour la rentrée scolaire à La Réunion. J’ai une très bonne image de ce qui est fait ici, du potentiel éducatif."
"Le sujet des contrats aidés est important mais ce n’est pas le seul sujet éducatif. Il y a aussi beaucoup de nouvelles mesures très importantes pour les enfants, les élèves, c’est aussi de cela que je suis venu discuter."
"J’ai rencontré les maires s’agissant des contrats aidés. Et nous avons un dialogue très constructif, apaisé et positif. Les maires ont dit qu’ils étaient prêts pour le début de la semaine prochaine grâce aux annonces faites par le préfet de 2 800 contrats aidés débloqués en urgence."
"La politique des contrats aidés est en train de changer en France. Cela fait longtemps qu’ils existent en France. Le président de la République et le gouvernement ont souhaité que l’on passe à autre chose, avec une politique de l’emploi plus efficace."
"Cela ne veut pas dire que l’on va faire disparaître les contrats aidés du jour au lendemain. Ni que l’on ne considère pas la spécificité des Outre-mer."
"Je suis venu écouter et parler avec l’un des territoires parmi les plus prometteurs de La République. La Réunion est emblématique des grands enjeux du futur, et donc de formation de nos élèves."
"Nous sommes dans une période d’optimisme en France. Le président de la République incarne cet optimisme, qui est aussi un message en faveur de la jeunesse."
"Le sujet d’une meilleure gestion du personnel de l’Éducation nationale est prioritaire pour moi. Il y aura des évolutions dans les années à venir de la gestion des personnels de l’Éducation nationale."
"Si on regarde l’ensemble des mesures annoncées, et que nous sommes en train de mettre en oeuvre pour cette rentrée, elles sont toutes inspirées par l’idée de liberté et de responsabilité."
"Ce qui est le plus important ce sont des actions de prévention du décrochage. Mais aussi des opérations de récupération des élèves qui ont décroché."
"Notre pays était classé 30e par son influence, il y a quelques mois dans des classements indépendants. Il est aujourd’hui repassé premier. La France est regardée en ce moment par le monde entier comme un pays d’avenir qui doit miser sur son éducation et sur ses jeunes ; c’est ce que nous faisons."
"Il n’y a pas de suppression de postes annoncée pour l’Éducation nationale."