Au terme du premier tour des élections législatives à La Réunion, plusieurs partis n’ont pas réussi à se qualifier. Parmi eux, figurent le Front national, la France insoumise, et le Parti communiste réunionnais.
Jean-Claude Otto-Bruc, secrétaire départemental du Front national
Alors qu’il avait réalisé un score historique à La Réunion lors de l’élection présidentielle, le Front national n’a pas su réitérer sa performance pour les
élections législatives, comme l’explique le représentant local de
Marine Le Pen. Il dénonce le manque de moyens financiers et humains, face à des élus bien implantés.
"Dans l’élection présidentielle, on arrive à monter jusqu’à 40 % à La Réunion. Et puis, dans l’élection locale, il se passe tout autre chose. C’est-à-dire que les élus déjà en place ont des moyens pour travailler sur le terrain."
Alexandre Cailleteau, représentant local de la France Insoumise
À gauche de l’échiquier politique, la
France insoumise de
Jean-Luc Mélenchon, n’arrive pas à percer malgré des scores qui restent honorables pour ce mouvement de citoyens assez récent.
Des Insoumis qui soutiennent
Huguette Bello dans la 2e circonscription, et
Jean-Hugues Ratenon dans la 5e.
"Nous avons des pactes politiques et éthiques qui engagent nos candidats. Ensuite, libre à chacun de nous rejoindre. Nous voyons bien que nous faisons la démonstration d’aucun sectarisme chez nous. Puisque nous investissons le PCR lorsqu’il signe la charte, ou d’autres. Huguette Bello a notre soutien parce qu’elle a parrainé Jean-Luc Mélenchon et que nous sommes d’accord avec elle par exemple."
Yvan Dejean, porte-parole du Parti communiste réunionnais (PCR)
Le Parti communiste réunionnais (PCR) est éliminé dès le premier tour des élections législatives. Il menace de disparaître progressivement du paysage politique local. Le parti perd son ancrage électoral. Dernier fief du PCR à
Sainte-Suzanne, c’est Gilles Leperlier qui est arrivé en tête avec plus de 28 % des voix. Pour les membres du parti, l’heure est au rassemblement et à faire des alliances.
"Passé le coup des élections législatives, il faut nous rassembler. Pour imaginer un projet réunionnais ensemble, peut-être un acte III de la décentralisation. Ou pourquoi pas l’idée même de pouvoir confier aux Réunionnais plus de responsabilité, en dehors des clivages politiques traditionnels."