Le dépôt des candidatures pour les législatives est désormais terminé. Les derniers candidats sont inscrits. Mais avant, petit point sur les derniers rebondissements. Une inscription de dernière minute, une candidate à la double étiquette, ou des candidats En Marche qui se font concurrence.
Les élections législatives prévues les 11 et 18 juin prochain, ont vu aujourd’hui la fin des dépôts de candidatures. Des discussions à voix basse, des tensions et des retours pour le moins surprenant, à l’image de celui de
Karine Nabénésa.
Cette dernière, n’ayant pas l’investiture de
La République en marche, il y a deux jours dans un communiqué a affirmé :
"Parce que je vous respecte et parce que je veux faire de la politique autrement, je ne combattrai pas la candidate choisie par le mouvement du Président de la République. J’ai donc décidé de ne plus me présenter à cette élection législative."
Aujourd’hui, elle semble faire marche arrière.
"Écoutez, c’est vous qui avez cru ce que vous aviez bien voulu croire, je l’ai dit, je ne me suis pas présentée dans la 6e circonscription car il y avait une candidature investie par La République en marche. Maintenant, dans la 1re circonscription, jusqu’à nouvel ordre, il n’y a pas de candidat en marche", affirme Karine Nabénésa.
Dans la 6e circonscription, il y a bien une candidate de
La République en marche : Monique Orphé. Investie par En marche, mais pas seulement. Elle est également soutenue par le
Parti socialiste. Certains affirment qu’elle fait partie du mouvement En marche, d’autres qu’elle est bel est bien du Parti socialiste.
D’autres candidats se revendiquent de
La République en marche sans en avoir l’investiture. C’est le cas, on peut le dire de
Clémendeau Hoareau. Il se présente dans
la troisième circonscription de La Réunion, face à Carine Garcia, investie officiellement par
la République en marche.
Il déclare :
"On a essayé de s’arranger, d’en discuter, mais effectivement comme elle le dit, elle a eu l’investiture. Ce qui compte pour elle, c’est d’avoir le poste. Pour nous, ce qui compte c’est de mettre un candidat qui travaille pour Le Tampon."
À La Réunion, seuls
4 candidats ont obtenu l’étiquette de
La République en marche pour
cette élection législative.