Le maire de Sainte-Suzanne a été fixé sur son sort aujourd’hui. Il a été relaxé. Le parquet de Saint-Denis avait en effet décidé de faire appel de sa relaxe dans l’affaire d’achat de voix présumé lors des municipales de 2014. Le délibéré a été rendu ce jeudi 18 mai après l’audience en appel du mois d’avril.
Peu après 8h30 ce matin, Maurice Gironcel, a été relaxé par la cour d’appel.
Le délibéré de la la cour d’appel est en effet tombé ce jeudi 18 mai. Le maire de Sainte-Suzanne était accusé d’achat de voix lors des élections municipales de 2014.
En 2016, 6 mois de prison ferme, 5 ans d’inéligibilité et 10 000 euros d’amende avaient été requis en première instance par Éric Tufféry, le procureur de la République de Saint-Denis à son encontre, au tribunal correctionnel.
Les juges ont finalement choisi de relaxer Maurice Gironcel le 30 août 2016.
Tout comme l’année dernière, Maurice Gironcel a donc une nouvelle fois été relaxé ce jeudi 18 mai.
Plusieurs faits présumés avaient été observés. La disparition d’enveloppes entre les deux tours, des embauches à la veille des élections, mais aussi un échange entrepris entre l’équipe électorale de Maurice Gironcel et une personne qui travaille dans un bureau de vote, lui étaient reprochés.
Ces accusations d’achats de voix étaient portées par Daniel Alamélou devant le tribunal administratif. L’opposant assurait à l’époque avoir amené un "dossier solide" au tribunal administratif de Saint-Denis. Daniel Alamélou n’avait pas caché sa déception à l’époque. Ce dernier, qui attendait le délibéré d’aujourd’hui, espérait que la justice fasse son travail.
Un enregistrement audio a retenu toute l’attention des enquêteurs dans le cadre de l’investigation.
Pour Maître Rémi Boniface, l’avocat de Maurice Gironcel, avait alors déclaré que son client était "tombé dans un piège". En août dernier, le délibéré a été prononcé et le maire de Sainte-Suzanne a été relaxé.
Maurice Gironcel, le maire de Sainte-Suzanne risquait jusqu’à 2 ans de prison et 15 000 euros d’amende.