Antenne Réunion
Hier, une centaine des militants des deux candidats toujours en lice - Emmanuel Macron et Marine Le Pen - ont commencé à se lancer à la recherche des abstentionnistes. Obtenir leurs bulletins peut jouer sur les résultats du second tour et ils le savent bien. Et ce matin, ce sont des militants des Républicains qui se sont rendus à la préfecture de Saint-Denis afin d’analyser les listes d’émargement mais pour cette fois-ci, en vue des élections législatives.
L’entre deux tours est l’occasion pour les militants du mouvement "En Marche" et pour ceux du Front National de tenter de mobiliser l’ensemble de l’électorat.
Pour ce faire, ils scrutent les listes d’émargement et repèrent les abstentionnistes du premier tour de l’élection présidentielle. Cela leur permet de cibler le porte à porte pour tenter de rassembler de nouvelles voix pour leur candidat.
Les bulletins de vote des abstentionnistes représentent un réservoir important de votes à conquérir avant le passage aux urnes programmé dimanche 7 mai.
Près d’un Réunionnais sur deux appelés à voter ne s’est pas rendu aux urnes dimanche 23 avril pour le premier tour de l’élection présidentielle. Le taux d’abstention à La Réunion s’élève à hauteur de 41,32%.
Par conséquent, les militants d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen veulent conquérir les voix des abstentionnistes. Il s’agit d’un important réservoir de voix.
Comme lors de chaque élection, les listes d’émargement sont en consultation libre à la Préfecture de Saint Denis mais également dans les sous-préfectures.
Dans le cadre de la chasse aux abstentionnistes, ce sont plus précisément les militants qui effectuent un travail de fourmi afin de consulter les documents officiels.
Mais il faut tout de même souligner que chaque citoyen peut demander à consulter des listes d’émargement.
Hier, une centaine de personnes ont consulté les listes d’émargement afin de mobiliser les électeurs pour le second tour de l’élection présidentielle.
Mais ce mardi matin, ce sont les militants des Républicains qui étaient à la préfecture pour effectuer ce travail mais cette fois-ci, afin de préparer les élections législatives prévues en juin prochain.