Ce jeudi, la droite péi est rassemblée à la permanence des Républicains et d’Objectif Réunion à Sainte-Clotilde, pour soutenir François Fillon, candidat à l’élection présidentielle.
Un appel à la responsabilité et à la cohérence : c’est le message porté par les élus de droite et du centre, pour soutenir leur candidat François Fillon, ce jeudi 13 avril, à la permanence des Républicains et d’Objectif Réunion de Sainte-Clotilde.
Environ une trentaine de militants et d’élus, dont Nassimah Dindar, Didier Robert, Michel Fontaine et Jean-Paul Virapoullé sont rassemblés depuis ce matin au QG du nord de l’île, en signe de soutien au candidat Les Républicains (LR) à l’élection présidentielle.
À 10 jours du premier tour, la montée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages n’inquiète pas les soutiens du candidat Les Républicains, tel le sénateur et président de Région Didier Robert.
Mais les attaques ne manquent pas non plus à l’égard des autres candidats, trois plus particulièrement : Marine Le Pen qui souhaite la sortie de la France de l’Europe, Jean-Luc Mélenchon qui aurait un programme irréalisable selon les militants. Le candidat En Marche Emmanuel Macronest lui aussi fustigé.
"Je ne me suis jamais préoccupé des sondages, ni aujourd’hui ni hier. Parce que ce ne sont pas les sondages qui font l’élection. Ce sont les Réunionnais, les Français qui s’exprimeront, le dimanche 23 avril. Et je suis absolument persuadé que, entre l’amateurisme et les pseudos révolutions et les extrémismes qui sont portées par les uns et les autres, je sais qu’ils choisiront celui qui est le plus à même de pouvoir continuer à porter une action de redressement pour la France".
Les principaux adversaires sont critiqués. Pour les élus présents ce matin, une sortie de l’Europe est une hérésie, et serait une catastrophe pour La Réunion.
"Madame Le Pen et monsieur Mélenchon veulent capter la confiance des Réunionnaises, des Réunionnais et des Français, sur la base d’un bobard. Mme Le Pen dit qu’elle sortira de l’Europe si elle ne s’entend pas avec les autres et je ramène ma contribution financière que je verse à l’Europe pour la France. C’est impossible, la preuve, l’Angleterre, pour sortir de l’Europe, va devoir payer 70 milliards d’euros à la Communauté européenne" poursuit Jean-Paul Virapoullé.
Le projet de Jean-Luc Mélenchon est qualifié d’irréaliste, et le maire de Saint-André compare Emmanuel Macron à un nugget, un produit indigeste pour la France.