Nassimah Dindar, présidente du Conseil départemental et Jean-Jacques Vlody, conseiller départemental et député de La Réunion, s’expriment quelques jours après leur relaxe dans l’affaire du Foyer de Terre Rouge.
Nassimah Dindar et Jean-Jacques Vlody étaient en métropole lorsque l’arrêt de la Cour d’Appel est tombé dans la semaine : ils ont été relaxés dans l’affaire du Foyer de Terre Rouge.
Présidente du Conseil départemental, Nassimah Dindar s’exprime en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion :
"Je crois qu’il faut dire à la population que nous sommes soulagés. C’était une épreuve."
"Je considère que le procureur général fait de l’acharnement. Il n’a pas déposé de conclusions pour prouver la culpabilité de Nassimah Dindar et il se pourvoit en cassation en moins de 24 heures."
"Après le procès, les procédures ont été changées, la signature est déléguée au directeur général des services pour qu’il n’y ait pas de discrimination politique. Pour autant, est-ce qu’il y a moins de contractuels ? Nous faisons des interventions tous les jours, à l’hôpital, c’est le rôle des élus de s’occuper de la proximité."
Conseiller départemental et député, Jean-Jacques Vlody, livre son sentiment après la relaxe prononcée dans l’affaire du Foyer de Terre Rouge :
"Nous avons été pendant neuf ans poursuivis dans une affaire pour laquelle on a été innocenté. La peine prononcée en première instance m’a touché en tant qu’individu. Ces peines étaient de nature à ne plus me permettre de nourrir ma famille. Nous avons très clairement dit que c’est une mascarade judiciaire et nous savons que tout ce qui a été monté pour tromper les Réunionnais. Nous avons accompagné des gens qui souffrent et nous avons voulu les aider."
"Quand on lit l’arrêté de la Cour d’Appel, il n’y aurait jamais dû avoir de procès. Il y a eu une enquête mais les juges auraient dû prononcé un non-lieu. Je m’interroge sincèrement sur les motivations de ce pourvoi."
"Je continue à transmettre les CV. Ce que Mr. Junot dit est inacceptable. C’est démontré : on est innocent ! C’est un syndicaliste incompétent. S’il considère que des contrats sont injustement renouvelés, il faut les porter devant les justes juridictions - les prudhommes ou le tribunal administratif - on n’organise pas un complot politique au pénal, il n’avait même pas eu le courage de défendre des victimes qui n’existaient pas."