La ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes termine sa visite à La Réunion. Laurence Rossignol évoque les moyens de lutte contre les violences conjugales.
Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes est l’invitée du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Elle revient sur sa visite à La Réunion.
"En matière de lutte, en parler, c’est permettre aux femmes de dire et de sortir de la culpabilité et de sortir des relations dans lesquelles elles se trouvent."
"Les états généraux ont rassemblé les acteurs et les associations qui sont importants sur le terrain. Cela produit des solutions. La première est de repérer, faire parler, accompagner et mettre à l’abri."
"Je ne dirais pas que les femmes sont plus en danger à La Réunion. Les femmes sont en danger partout."
"Il y a les décès qui sont importants, mais les femmes, en dénonçant, peuvent ouvrir la porte pour sortir de cette situation."
"Ce téléphone a été distribué à La Réunion. Un nouvel appel d’offre sera lancé car le précédent a été infructueux. Il y aura de nouvelles places d’hébergements pour les femmes victimes de violences."
"Nous avons 1 500 nouvelles places pour les jeunes enfants, financées par l’Etat. Si demain, on fait 100 milliards d’euros d’économies, cela veut dire que les femmes victimes de violences seront laissées seules."
"C’est le soutien à la parentalité mais nous avons aussi besoin d’un soutien pour les adolescents, il faut des dispositifs qu’il faut mettre en place, il faut que ces parents trouvent aide et soutien. Le partenaire est la Caisse d’allocations familiales et les centres communaux d’aide familiale, partout, dans toute l’île. Il y a des points d’écoute, des réseaux d’aides à la parentalité, il y a un tissu qu’il faut mobiliser pour permettre aux parents de prendre leurs droits."
"Je crois qu’ils ne le souhaitent ni l’un ni l’autre aller l’un contre l’autre. Manuel Valls a dit, ce qui est constant, que s’il y avait besoin, il incarnait l’État, sa loyauté ne lui a jamais fait défaut. Aujourd’hui, la Gauche doit se rassembler, nous devons élaborer un programme, l’attente est très grande de l’électorat de gauche et de tous ceux qui croient à la fonction publique."