Le PDG du Groupe Bourbon, Jacques de Chateauvieux, évoque les résultats du scrutin du premier tour de la primaire de la droite et du centre.
Jacques de Chateauvieux, PDG du Groupe Bourbon, a apporté son soutien à François Fillon, dans le cadre de la primaire de la droite et du centre. Il s’exprime au lendemain des résultats du scrutin du premier tour qui voient le candidat sortir en tête des urnes.
"Je crois que la raison pour laquelle j’ai parlé pour François Fillon, c’est parce qu’il n’avait pas de représentant à La Réunion, il me paraissait important de dire à mes compatriotes qu’il méritait que l’on vote pour lui et qu’on fasse de lui notre prochain président."
"Il a beaucoup réfléchi à ce qu’il voulait faire. C’est un homme de décisions. Il a décidé de faire cette campagne pour être Président et il ne fera rien s’il n’est pas élu. Je suis content que les électeurs aient fait ce choix."
"J’ai été conquis par le fait que c’est quelqu’un de sérieux, responsable. C’est un sportif qui sait se maîtriser dans les situations où il faut prendre les décisions. S’il a pu être pendant cinq ans le premier ministre de Nicolas Sarkozy, il doit être quelqu’un qui a beaucoup de qualités."
"Il est très sensible à ce que l’Outre-Mer représente pour la France. L’enjeu aujourd’hui est que la France soit forte et qu’elle retrouve des marges de manoeuvre sur le plan économique et qu’elle retrouve un poids de sa parole. Je travaille à 80% de mon temps à l’étranger, depuis de nombreux mois, j’ai un tout petit peu honte de la France."
"La Réunion a avant tout besoin d’une France forte, qui retrouve des marges de manoeuvre, qu’elle soit reconnue. Pour apporter à La Réunion ce dont elle a besoin, pour pouvoir réaliser son ambition, pour que les hommes et les femmes de La Réunion puissent entreprendre, avoir les conditions nécessaires à cette réussite, il faut que la France soit forte et qu’elle ait les moyens de nous apporter ces soutiens. Ce n’est pas avec une France exsangue qu’on peut servir La Réunion."
"François Fillon nous appelle à être acteur de ce redressement. Chacun d’entre nous, nous sommes appelés à être les acteurs de ce redressement. Deux critères : La Justice et le service du bien commun. Lorsqu’on fait des sacrifices, ce doit être pour le bien commun."