Deux jours après le meeting à Franconville, dans le cadre de la primaire de la droite, où Nicolas Sarkozy avait tenu les propos polémiques : “Dès que l’on devient Français, nos ancêtres sont Gaulois", Patrick Karam réagit aux critiques.
"(Nicolas Sarkozy) ne prétend absolument pas que tous les ancêtres des Français sont Gaulois, dans son sens ethnique ou racial mais il fait bien référence à l’histoire, à la culture et aux valeurs de la France, soutient Patrick Karam."
Celui qui a a annoncé qu’il présentera sa démission de la présidence du Conseil Représentatif des Français d’Outre-Mer (Crefom) au prochain Bureau exécutif de l’organisation qu’il réunira le lundi 26 septembre 2016, souligne l’absurdité des critiques lancées à l’encontre de l’ancien président de la République, en rappelant les origines "grecque et hongroise et qu’il se présente souvent comme un Français de sang-mêlé".
L’orateur national de Nicolas Sarkozy en charge des outre-mer, de la diversité et des chrétiens d’orient, de poursuivre : "Il précise que ses ancêtres qui sont étrangers sont les "ancêtres de la France" : "Mon père est Hongrois, on ne m’a pas appris l’histoire de la Hongrie. Mon grand-père maternel est Grec, on ne m’a pas appris l’histoire de la Grèce. Au moment où je suis Français, j’aime la France, j’apprends l’histoire de France, je parle le français et mes ancêtres sont les ancêtres de la France."
"Quelle que soit la nationalité de vos parents... Dès que l’on devient Français, nos ancêtres sont Gaulois. J’aime la France. J’apprends l’histoire de France je vis comme un Français", doit se dire celui qui devient Français".
- Ericka Bareigts, la ministre des Outre-mer
- Thierry Robert, président du LPA (La Politique Autrement)