L’ancien maire de Saint-Denis, René-Paul Victoria, a été condamné par la Cour de Cassation dans l’affaire de discrimination à l’emploi. Il écope de trois ans d’inéligibilité.
Jugé dans le cadre d’une affaire de discrimination à l’emploi contre le frère de Mickaël Nativel en 2002, René-Paul Victoria avait été condamné par la Cour d’Appel de Paris et s’était pourvu en Cour de Cassation. L’autorité publique s’est prononcée cette semaine et a confirmé les premiers jugements, selon Le Journal de l’Île.
Aujourd’hui, l’ancien-maire de Saint-Denis écope d’inéligibilité.
Suite à cette décision de Justice, René-Paul Victoria va perdre ses mandats de conseiller municipal à Saint-Denis et conseiller communautaire à la collectivité territoriale CINOR (Communauté Intercommunale du Nord de la Reunion) et n’est plus éligible pendant 3 ans, d’après Le Journal de l’Île.
Une affaire vieille de 14 ans
Poursuivi en tant que président de la Cinor, René-Paul Victoria avait écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende et 20 000 euros de dommages et intérêts en 2014. Un jugement de la Cour d’Appel de Paris qui avait été la première instance à se prononcer.
Après douze ans de procédure et de renvois, René-Paul Victoria a été reconnu coupable une première fois en 2014. La Cour de Cassation confirme ce premier jugement ainsi que la peine.
Roland Nativel, ancien employé de la Cinor, avait porté plainte contre l’ancien édile. L’affaire remonte à douze ans.
L’ancien salarié, alors responsable des services intérieurs et du parc automobile de la communauté d’intercommunalité, avait estimé avoir été licencié injustement.
René-Paul Victoria
Originaire de Sainte-Suzanne, l’homme politique a été maire de Saint-Denis (2001-2008), député (2002-2012), conseiller général (1998-2002) et régional (1993-1998).