Ce mercredi matin, Ericka Bareigts, la secrétaire d’État à l’égalité réelle, a présenté, lors du Conseil des ministres, le projet Égalité et Citoyenneté. Le 3e volet du texte est porté par la Réunionnaise.
La secrétaire d’État à l’égalité réelle, Ericka Bareigts, avait rendez-vous ce matin au Conseil des ministres, pour une présentation du projet Égalité et Citoyenneté. Alors qu’elle porte le 3e volet du texte présenté ce mercredi, elle est intervenue après cette présentation, sur les ondes de France Bleu.
"Une réponse au besoin d’égalité, d’engagement"
À la radio, elle a indiqué la nécessité de "ramener les droits là où il doivent être. C’est une réponse au besoin d’égalité, d’engagement".
Un projet de loi Égalité et citoyenneté considérée comme la réponse sur le plan législatif de Manuel Valls. Le Premier ministre ayant dénoncé ce qu’il appelle "l’apartheid territorial, social et ethnique".
Vers la mise en place d’un congé à l’engagement dans le bénévolat
Parmi les mesures contenues dans ce projet de loi, le service civique, ou le congé à l’engagement. Six jours par an (non cumulables et non payés), qu’un salarié bénévole pourra prendre.
Pour Ericka Bareigts, cette mesure permettrait aux bénévoles "d’aller plus loin dans l’engagement et construire le collectif."
Toutefois, ce congé engagement ne concernait dans les faits qu’un nombre restreint de personnes : celles qui siègent au bureau des associations. À savoir les présidents, les vice-présidents, les secrétaires généraux et les trésoriers.
Autre volet qui lui tient à coeur, "favoriser la mixité sociale, avec la contribution d’Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement."
5 milliards d’euros dans la politique de la ville, dont 450 millions pour la mixité sociale.
450 millions d’euros consacrés à la mixité sociale
Et de souligner les moyens mis sur la table par l’État : "5 milliards d’euros dans la politique de la ville, dont 450 millions pour la mixité sociale."
Doublement des peines concernant des actes racistes
Outre la maîtrise du français tout au long de la vie, qui concernerait, 6 millions de personnes, selon les chiffres évoqués par la secrétaire d’État, le projet de loi oeuvre pour le renforcement des délits d’injures racistes.
Un souhait qui prendrait la forme d’un doublement des peines : de 6 mois à un an. Et du doublement de l’amende, qui atteindrait 45 000 euros.
Autre point, Ericka Bareigts propose que "les actes racistes soient des circonstances aggravantes pour tous les délits du code pénal."