Le Chaudron était au programme de la visite ministérielle d’Éricka Bareigts. Cet après-midi, la secrétaire d’État à l’Égalité réelle avait rendez-vous à la Cité Cow-boy pour rencontrer des habitants d’une maison relais.
Bain de foule, embrassades, Ericka Bareigts est applaudie à son arrivée par quelques habitantes de la Cité Cow-boy du Chaudron. La secrétaire d’État était également, voire surtout, attendue par une vingtaine de locataires mécontents.
Selon eux, la maison relais installée dans leur quartier serait à l’origine de l’insécurité ambiante. "C’est un gros bordel ici. Na de moun ter là i veut plus laiss zot z’enfants sortir, parce que néna des personnes un peu psychologiquement touchées".
Le témoignage d’un jeune habitant laisse entrevoir le sentiment d’insécurité qui les habite. "Il y a un monsieur qui a juré ma mère. Je lui ai dit d’arrêter. Il a alors sorti deux sabres".
Entendus par le maire de Saint-Denis, Gilbert Annette, les locataires n’auront pas l’occasion de s’adresser directement à la secrétaire d’État à l’Égalité réelle.
Un sentiment d’insécurité pour les habitants de la Cité Cow-boy
Durant sa visite ministérielle, Éricka Bareigts rencontre quelques habitants de la maison relais. Questionnée sur les inquiétudes de la Cité Cow-boy, elle botte en touche.
"C’est un problème de gestion du parc de la SIDR. Je crois qu’il vaut mieux directement interroger le bailleur social. C’est difficile la solidarité. Dans tous les quartiers ce n’est pas quelque chose de facile à vivre".
La maison relais propose 22 logements visant à accueillir des adultes en difficulté et dont la situation sociale et psychologique empêche l’accès normal à un logement.