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Les Réunionnais ont été appelés aux urnes ce dimanche pour le premier tour des élections régionales. Plusieurs enjeux sont liés à ces élections. Et même si le dossier de la Continuité territoriale ne fait pas partie des compétences de la Région, il s’agit tout de même d’un enjeu, tant pour les électeurs que pour les douze candidats en lice. Explications.
Initiée par Paul Vergès et développée par Didier Robert, la continuité territoriale est un enjeu des élections régionales. Cinq ans après son rétablissement, quel est le bilan de ce dispositif ?
Chaque année, la Région Réunion alloue une enveloppe 23 millions d’euros, même si le dispositif ne relève pas de ses compétences.
En 2014, 100 000 Réunionnais ont pu bénéficier d’un bon de la continuité territoriale. Et selon la majorité, 380 000 billets d’avions ont été financés depuis le début de la mandature de Didier Robert.
Le bon de continuité territoriale : c’est un "extra" accordé par La Région afin que les Réunionnais puissent partir en métropole.
Sur le département, les bénéficiaires connaissent ce système et ce dossier s’avère être un enjeu de la campagne électorale alors même que la Continuité territoriale ne fait pas partie intégrante des compétences de la Région.
La continuité territoriale n’est pas une compétence de La Région, mais bien de l’Etat
Et dans le dossier de la Continuité territoriale, il y a des chiffres qui fâchent. Pour plus de précision : il faut savoir que l’an dernier, l’Etat a accordé à La Réunion une enveloppe de 8 millions euros. Parallèlement, la Corse a reçu 187 millions d’euros, pour 1 millier de kilomètres qui séparent l’île de Beauté de Paris.
Mais il faut toutefois souligner que la dotation pour la Corse concerne aussi le transport de marchandises.
La continuité territoriale : un dispositif qui plaît
Par conséquent : il faut insister sur le fait que la plupart des candidats intègrent le dispositif de la Continuité territoriale dans leurs programmes. On peut même constater une surenchère de chiffres et de propositions sur ce point.
Mais une fois encore : depuis l’an dernier, l’Etat a modifié ses critères et offre une aide restreinte, tous les 3 ans.
Pour maintenir son dispositif, la Région a déboursé 24 millions d’euros cette année.