David Appadoo, candidat de l’Union Populaire Républicaine aux élections régionales est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Il explique comment la France pourrait sortir de l’Union européenne.
Candidat aux élections régionales, David Appadoo de l’Union Populaire Républicaine, dévoile son projet et évoque la campagne en direct sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"Nous sommes les seuls à dire aux Réunionnais que l’Union Européenne oblige l’État Français à faire 50 milliards d’euros d’économie cette année.
"Nous protégerons les Réunionnais de la Nouvelle Route du Littoral en aménageant le Boulevard Sud de Saint-Denis. Nous parlerons de la SRPP. Nous donnerons la parole aux 320 000 Réunionnais sur la nouvelle route du littoral.
"Nous avons 9000 adhérents. Notre président national sera candidat aux présidentielles, notre programme est disponible sur notre site internet. Nous voulons faire sortir la France de l’Union européenne pour sauver la canne à sucre et de l’Euro donner du pouvoir d’achat et sortir de l’Otan pour que les Réunionnais ne meurent pas dans des guerres illégales."
Pourquoi sortir de l’Europe ?
Pour David Appadoo, des choix faits au niveau local seraient mieux : "Si nous décidons par nous même ça ira mieux. L’Union européenne qu’on nous a promis n’est pas du tout celle que nous avons."
"J’ai un document qui émane de l’union européenne où vous voyez que pour 2014, l’Union européenne a reçu de l’État 23,4 milliards d’euros et l’Union européenne a financé des projets en France à hauteur de 14 milliards. L’Union européenne a gardé pour elle 9,4 milliards d’euros."
Il assure que tenter des changements des règles de l’Europe n’est pas utile : "Toutes les personnes qui nous disent qu’une autre europe est possible oublient de dire qu’il y a l’article 48. Pour pouvoir changer une virgule, il faut une unanimité. Il est plus facile de gagner au loto 13 fois que de faire changer l’union européenne."
Le candidat UPR évoque la possibilité d’une sortie de l’Union européenne : "L’article 50 du traité de Lisbonne permet une sortie unilatérale, cela prend 2 ans sans demander l’accord de quique ce soit et partir dans des bon termes."
L’Europe et La Réunion
"Déjà, c’est un scandale que l’avenir de la canne à sucre réunionnaise soit décidée à Bruxelles. C’est bien la preuve que nos élus n’ont rien fait pendant tout ce temps là, c’est la preuve que contre l’union, nous ne pouvons rien faire. L’UPR a une trithérapie : sortir de l’Union Européenne, sortir de l’Euro et sortir de l’Otan."
Pour les grands projets, David Appadoo déclaque que La Réunion n’a pas besoin de l’Europe : "Je tiens à dire aux Réunionnais que la première route du littoral - nous étions moins Français dans l’Europe - l’état avait tout payé. Avec cette Nouvelle Route du Littoral financée par l’Europe, tous les dépassements vont être sur les épaules des Réunionnais."
Les autres partis politiques
Il évoque l’extrême-droite : "Le FN fait partie du système pour maintenir les Français dans l’Unione européenne."
Puis, David Appadoo, replace son parti sur l’échiquier politique : "Je tiens à préciser que mon parti a 9 000 adhérents, c’est plus que Debout La République et que les partis écologistes. C’est un parti en forte progression car nos analyses ne cessent d’être confirmées par l’actualité."
La Nouvelle Route du Littoral
Pour David Appadoo, mettre les travaux en pause est possible : "Le chantier est à peine lancé, la portion qui est en cours et une portion qui vaut 38 millions d’euros. Sur 1,6 milliard, c’est 2%."
Il propose un référendum : "Il faut préciser aux Réunionnais que 320 000 Réunionnais ne s’étaient pas prononcé en 2010. Nous ne renonçons pas à ce chantier, nous voudrions représenter tous les projets possibles pour relier La Possession à Saint-Denis et les expliquer et une fois informés, le citoyen comprendra très bien et on les appellera à voter en connaissance de cause."
Le projet à la loupe
- Sortie de l’union européenne
- Référendum sur la Nouvelle Route du Littoral
- Augmentation de la construction de logements sociaux
- Maintien des services publics dans les écarts
- Défense inconditionnelle et sans faille des quotas de canne
- Réexamen du projet de 2 incinérateurs