Le thème d’une conférence prévue ce mercredi sur le campus du Moufia porte sur le rapport Winock-Bartolone. Parmi les propositions pouvant conduire à une VIe République, le retour du septennat et la diminution du nombre de députés et de sénateurs.
Mandat non renouvelable et retour du septennat
Une des mesures proposées par le rapport parlementaire Winock-Bartolone, faire passer le mandat de président de la République de cinq à sept ans, non renouvelable.
"Ça pourrait être pas mal. S’il y a sept ans, il y aura plus de temps pour travailler sur les projets" cet homme interrogé sur des réformes possibles.
"N’ora plus le temps de voir ce qu’il propose, ce qu’il voit dans l’avenir surtout. Et cinq ans c’est trop juste", estime un autre.
Mandat non renouvelable et moins de parlementaires
Selon Didier Blanc, professeur de Droit public à l’Université de La Réunion, cela pourrait provoquer des changements concrets. "L’idée c’est de placer en retrait le président de la République. Si il est élu pour sept ans, c’est-à-dire pour une durée déconnectée de celle de l’Assemblée nationale, il ne sera sans doute plus un chef de parti. De plus, le mandat non renouvelable évite d’avoir une présidence qui est obsédée par la réélection".
Pour une République plus efficace, l’autre idée avancée est de réduire le nombre de parlementaires. En passant à 400 députés et 200 sénateurs.
Un Parlement du non cumul
Là aussi, les électeurs semblent favorable à une réforme du système actuel. Selon le politologue Didier Blanc, le risque est que certaines régions perdent leur représentant. "Cela relève plutôt du gadget. En revanche, quelque soit le nombre de parlementaires, il y ait enfin un non cumul des mandats. Ce que le rapport vino Bartelone appelle le Parlement du non cumul. L’objectif est que les parlementaires puissent se concentrer exclusivement à leur fonction de parlementaire."